Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
Manifestations meurtrières au Kazakhstan
Michaël Levystone partage son analyse des manifestations kazakhes avec Patricia Loison.
Au Kazakhstan, la population veut en finir avec l'ère Nazarbaïev
Dans un climat de manifestations et de répression, la république d’Asie centrale a fait appel à Moscou et aux membres de l’Organisation du traité de sécurité collective pour aider au rétablissement de l’ordre
« Le Kazakhstan risque de devenir la marionnette de la Russie »
ENTRETIEN. Spécialiste de l'Asie centrale à l'Ifri, Michaël Levystone analyse les raisons du soulèvement en cours au Kazakhstan, qui a déjà fait plusieurs morts.
Kazakhstan : chaos, manifestations réprimées... 5 minutes pour comprendre une situation explosive
Les manifestations dans ce pays d’Asie centrale ont fait plusieurs « dizaines » de morts depuis mercredi selon la police. La Russie et ses alliés ont envoyé des troupes pour rétablir l’ordre.
Manifestations au Kazakhstan: quelles conséquences régionales ?
Mickaël Levystone, chercheur au centre Russie/Nouveaux Etats Indépendants de l'Ifri, analyse les larges manifestations qui secouent plusieurs villes du Kazakhstan.
Contestation au Kazakhstan: «Il y a eu un effort de libéralisation mais on ne sait pas qui dirige le pays»
Le président du Kazakhstan a limogé, ce mercredi 5 janvier, son gouvernement et a décrété l'état d'urgence, en réponse aux manifestations ayant éclaté dans plusieurs villes de ce pays d'Asie centrale.
Crise en Ukraine : «Vladimir Poutine est prêt à aller loin»
Directrice du centre Russie/Nouveaux États indépendants de l’Institut français des relations internationales, Tatiana Kastouéva-Jean décrypte la dangereuse crise entre Vladimir Poutine et les Occidentaux au sujet de l’Ukraine.
Ukraine/Russie, les frères ennemis ?
Pendant que l'Europe regardait du côté de la pologne et de la Biélorussie, Moscou massait des troupes à la frontière ukrainienne, c'est du moins le constat fait soudain par l'OTAN et les Etats-Unis. Faut-il craindre une recrudescence des combats voire même une invasion russe comme l'affirme Washington dans cette région d'Ukraine, le Donbass, où déjà 13 000 personnes ont péri depuis 2014 ?
La montée des tensions entre l'Ukraine et la Russie et les réactions de la communauté internationale
Depuis quelques semaines, la Russie déploie de nombreux soldats (175 000 actuellement) à sa frontière avec l'Ukraine. Malgré les menaces brandies par l'Otan, les États-Unis et l'Union Européenne, la situation ne bouge pas. Les experts parlent d'une invasion fin janvier 2022.
La Russie, l'Europe et le monde
Le 25 décembre 1991, l’Union Soviétique disparaissait brusquement de la scène internationale. Le drapeau rouge qui avait flotté plus de 70 ans au-dessus du Kremlin, était remplacé par le tricolore de la Russie post-soviétique. Ainsi, tombait le voile de la façade impressionnante de la superpuissance mondiale pour laisser place à une réalité d’impuissance. Boris Eltsine fut le syndic de faillite du communisme. Avant lui, Mikhail Gorbachev avait voulu réformer le système… trop tard et sans aide. Ce fut l’implosion.
Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?
2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"
Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.
« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie »
L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.
« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Forces et faiblesses du "système Poutine"
Depuis un an et demi, la Russie est entrée dans une récession. Pourtant, lors des élections de septembre la majorité gouvernementale a été réélue sans surprise. Mais la Russie n’est peut-être pas aussi forte qu’il n’y parait. Avec une chute de 3.7% du PIB en 2015 et des sanctions économiques qui pèsent, l’économie russe est en crise. Comment le parti Russie Unie parvient-il à garder le pouvoir malgré les difficultés économiques que traverse le pays ?
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