Le biologique, arme du XXIe siècle
Commander l'article sur CAIRNRésumé
Le XXe siècle n’a connu qu’un très faible nombre d’attaques biologiques avérées, mais la guerre froide a permis la création d’un véritable empire biologique clandestin en URSS. De nombreux programmes biologiques offensifs ont aussi vu le jour dans les pays en développement. Aujourd’hui, les leçons des programmes passés les mieux connus –en URSS, en Irak et en Afrique du Sud– posent des questions essentielles sur leur détection, les moyens de contrôle, le rapport des proliférateurs avec les nouvelles formes de terrorisme ou, tout simplement, la responsabilité morale et politique des scientifiques. Thérèse Delpech est directeur de la Prospective au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et chercheur associé au Centre d'études et de recherches internationales (CERI-FNSP). Elle est également commissaire à la Commission des Nations unies pour le désarmement de l'Irak (UNMOVIC) et membre de la Commission Blix sur les armes de destruction massive.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa guerre au commerce au XXIe siècle. Enjeux et défis pour la Marine française
La guerre au commerce en mer, définie comme le ciblage des navires marchands ou des infrastructures économiques d’un adversaire, demeure une pratique persistante malgré son interdiction formelle dans certaines configurations depuis le XIXe siècle. Les récents événements en Ukraine (blocus russe des ports en 2022) et en mer Rouge (attaques houthis en 2023) illustrent la permanence de cette stratégie dans un contexte de maritimisation croissante des échanges mondiaux.
2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme
Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
L’Iran face à ses limites : 10 points sur les causes structurelles d’une cassure tactique
Proxies régionaux. Soutien de Moscou. Latence nucléaire. Dissuasion balistique. L’équilibre sur lequel Téhéran avait bâti sa doctrine a chancelé — avec une rapidité impressionnante. Une semaine après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, il est possible de dresser un bilan détaillé des raisons structurelles qui ont permis à Tel Aviv de déjouer les plans de la République islamique et de dégager des perspectives.
Repenser la fonction « Protection – Résilience ». Un nécessaire changement de paradigme face à un environnement qui se durcit
La France comme les autres pays européens est confrontée de manière directe, tout particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, à une stratégie hybride de déstabilisation mise en œuvre par la Russie. Cette stratégie se matérialise dans l’ensemble des champs et des milieux possibles d’affrontement et a pour objectif, outre de saper le soutien occidental à l’Ukraine, d’affaiblir les pays européens avec lesquels la Russie se perçoit dans une confrontation systémique de long terme.