
Françoise Nicolas, a contribué au chapitre sur le commerce, fournissant plus d'informations sur les opportunités et les défis que la Corée du Sud et l'Union Européenne (UE) doivent relever pour relancer le système commercial multilatéral basé sur des règles.
La politique commerciale est l'un des rares domaines dans lesquels l'UE en tant que telle a une compétence totale et exclusive : l'UE négocie les accords commerciaux au nom des États membres et agit en tant qu'acteur unique au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), où elle est représentée par la Commission et la représentation permanente de l'UE.
En outre, en vertu du traité de Lisbonne, le Parlement européen a un rôle important de contrôle sur la politique commerciale internationale. En matière de doctrine, l'UE a toujours été l'un des principaux promoteurs d'un commerce international efficace fondé sur l'État de droit. En conséquence, elle a toujours donné la priorité à une approche multilatérale bien qu'elle n'exclue pas de recourir à des accords commerciaux préférentiels (ACP) comme compléments.
De même, la Corée du Sud a été un fervent défenseur de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) et de l'OMC. Bien qu'elle continue à soutenir la
libéralisation des échanges au niveau multilatéral, les accords de partenariat économique sont également devenus un élément central de la politique commerciale de la Corée du Sud depuis la fin des années 1990.
Aujourd'hui, la Corée du Sud est devenue une plaque tournante des partenariats économiques et se trouve dans une position unique au sein de l'OMC, car elle a connu une transformation économique remarquable, passant d'un pays en développement à un pays industrialisé.
> Lire le rapport South Korea-EU Cooperation in Global Governance (en anglais) en intégralité sur le site Brussels School of Governance.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesQuest for Strategic Autonomy? Europe Grapples with the US - China Rivalry
Dans la continuité du rapport de 2020 de l’European Think-tank Network on China (ETNC) qui évaluait le positionnement de l'Europe dans ce contexte, cette édition réexamine le paysage géopolitique sous le prisme de la pandémie de Covid-19, de la guerre russe en Ukraine et du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce rapport comprend 22 chapitres nationaux et un chapitre consacré à l'Union européenne, analysant l'évolution des relations de l'Europe avec Washington et Pékin, l'éventail des approches pour faire face à la rivalité sino-américaine et la manière dont elles sont vouées à évoluer.
Élection de Lee Jae-myung en Corée du Sud : des réformes internes et une certaine continuité dans la politique étrangère
Le peuple a voté. Lee Jae-myung, candidat du Parti démocrate, a remporté l’élection présidentielle six mois seulement après la destitution de son prédécesseur.
Tournée du président Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est : l'ambition d'un partenariat nouveau, exemplaire et durable
La visite du président Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est confirme l’intérêt et l’engagement de la France dans une région qui apparaît comme un « nouveau centre du monde en train d’émerger ».
Le président Macron au Shangri-La Dialogue. L’autonomie stratégique à l’épreuve de la réalité indopacifique
En se rendant fin mai au Vietnam, en Indonésie, puis à Singapour pour y prononcer un discours marquant au Shangri-La Dialogue, Emmanuel Macron a cherché à repositionner la France – et, au-delà, l’Europe – dans une région centrale de l’Indo-Pacifique, tout en y inscrivant sa lecture des équilibres mondiaux en mutation.