« Diaboliser Russia Today peut être contre-productif »
En décembre, la Russie va lancer sa chaîne internationale en France. Véritable outil de propagande, celle-ci sait parfaitement retourner les critiques à son endroit. Des stratégies plus efficaces sont possibles, estime le chercheur Maxime Audinet.
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La chaîne russe internationale RT (Russia Today) fait parler d’elle. Le 29 mai, lors de la visite de Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron, s’adressant à Xenia Fedorova, la directrice de la branche française de RT, qualifiait le média d’« organe d’influence et de propagande mensongère ».
Quelques mois plus tôt, le 6 janvier, la direction du renseignement américain (DNI) divulguait la mouture déclassifiée d’un rapport dénonçant « la campagne ordonnée par Poutine » pour influencer l’élection présidentielle, en pointant notamment du doigt RT – citée plus d’une centaine de fois – et ses accointances avec l’ONG de Julian Assange, WikiLeaks.
RT est en effet devenue, par sa nature même, l’instrument le plus visible d’un riche arsenal de diplomatie publique destiné à communiquer avec les publics étrangers, renforcer l’influence de la Russie dans le monde et promouvoir sa culture.
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