Quelle politique kurde pour l’AKP ?
L’émergence d’un Kurdistan irakien autonome, la guerre civile syrienne et les ambitions électorales de l’AKP (Parti de la justice et du développement) se conjuguent pour déboucher sur une nouvelle politique du gouvernement turc concernant la problématique kurde.
Turquie : le mouvement kurde à l'heure du « processus de paix »
Alors que le processus de paix entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le gouvernement turc est au point mort, ce dernier tente de contourner les acteurs kurdes de Turquie en prenant appui sur le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), qui domine le Gouvernement régional du Kurdistan d’Irak.
Syrie : Ankara contre Téhéran ?
Les dirigeants turcs aimeraient faire de leur pays le leader du Moyen-Orient. Cette ambition s’est heurtée à celle d’un autre acteur incontournable de la région : l’Iran.
Les Kurdes et l’option étatique
En Irak, les Kurdes disposent d’un quasi-État. La guerre civile syrienne a pour résultat d’autonomiser les Kurdes du pays. La politique ambiguë de l’AKP (Parti de la justice et du développement – Turquie) dégage au profit des Kurdes un nouvel espace politique en Turquie.
L'influence que la crise ukrainienne pourrait avoir sur le conflit en Syrie
Le rattachement de la Crimée à la Russie, les sanctions, les mouvements de troupes aux frontières, les sécessionnistes de l'est... Une nouvelle «guerre froide» oppose la Russie aux Occidentaux en Ukraine. Quel rôle peut-elle avoir dans d'autres foyers «chauds», et notamment la Syrie, où le conflit –dans lequel la Russie et les Etats-Unis ont un rôle majeur– est entré dans sa quatrième année?
Geneva II: The International Community's Last Stand?
Let's face it: on the surface, the Geneva II peace talks between President Bashar al-Assad's regime and the Syrian opposition seem to be dead from the start. If any consensus is to be reached on Geneva II, it is indeed its predetermined outcome – which Western, Arab and even Russian officials acknowledge mezzo voce.
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"
Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.
Syrie : comment Moscou a repris la main
Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
Syrie: les raisons de l'obstination de Poutine
A la veille du vote du Congrès américain sur une intervention militaire contre la Syrie, la Russie a encore une fois martelé son soutien au régime de Bachar el-Assad en marge de la réunion du G20 qui se clôturait vendredi 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine a réitéré son rejet d’une offensive sans un mandat de l’Onu, faisant état, en parallèle, d'une «opinion» selon laquelle les vidéos d'enfants tués lors des bombardements chimiques seraient une «compilation réalisée par des bandits liés à al-Qaida» —un pied de nez à l’argument et aux preuves présentées par les Etats-Unis et la France pour justifier leur recours à la force en Syrie.
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