Après le scrutin du 7 juillet, l'alliance de gauche est arrivée en tête, suivi par le camp présidentiel en deuxième position.

DÉCRYPTAGE - Allemagne, Italie, Belgique… De nombreux pays européens sont gouvernés par des coalitions, contrairement à la France où les partis politiques campent sur leurs positions et se plient peu au jeu des discussions.

Dans cette émission spéciale, la rédaction d'ARTE Journal analyse les résultats des élections législatives et explique les conséquences du scrutin pour l'Europe. 

La rédaction franco-allemande d'ARTE scrute les résultats du deuxième tour des élections législatives en France, et analyse les conséquences du scrutin pour le reste de l'Union européenne.

Au premier tour des élections législatives en France dimanche dernier, le Rassemblement National de Marine Le Pen est arrivé clairement en première position. 

Pour les Allemands, les Néerlandais, les Italiens, les Belges ou encore les Suédois, les gouvernements de coalitions constituent la norme. Pour autant, ce modèle serait-il transposable dans l’Hexagone à l’issue du second tour des législatives anticipées ce dimanche ?

Ailleurs en Europe, les élections législatives françaises font beaucoup réagir. L'arrivée au pouvoir de l'extrême droite avec le Rassemblement national inquiète.

Les partis populistes pourraient gagner du terrain, boostés par les enjeux sécuritaires. Le scrutin aura lieu entre le 6 et le 9 juin.

Hormis dans cinq pays où existe une majorité absolue, ailleurs, les formations politiques doivent chercher des compromis.

Par tradition dans le nord de l’Europe, ou tout simplement parce que les circonstances l’imposent dans le Sud, la plupart des pays européens ont fait l’expérience du compromis transpartisan au-delà du clivage droite-gauche.