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Le retour de l’Égypte comme puissance régionale ?

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Depuis quelques années, l’activisme accru de la politique étrangère égyptienne – dans son voisinage africain, méditerranéen et moyen-oriental – donne l’impression du retour d’une puissance régionale dont l’influence s’est pourtant essoufflée à la fin des années 1960.

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Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi à la conférence de Bagdad, 28 août 2021
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi à la conférence de Bagdad, 28 août 2021
© Iraqi Prime Minister Media Office/UPI/Shutterstock
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L’avènement du président Abdel Fattah Al-Sissi marque une rupture avec la « diplomatie réactive » de l’ère Moubarak. Cependant, le pays ne dispose simplement plus de ressources militaires, économiques et culturelles lui permettant d’influencer le cours des évènements sur la scène régionale. Si la stratégie de multi-alignement poursuivie par l’Égypte, à travers la multiplication des partenariats sécuritaires et économiques avec la Russie, la Chine et l’Union européenne, lui a permis de maintenir une marge d’autonomie vis-à-vis de ses soutiens golfiques, le bilan mitigé de sa politique étrangère en Afrique, en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient montre que le pays ne dispose plus d’une « capacité d’influence ». Aujourd’hui, l’avenir de l’autonomie de la politique étrangère de l’Égypte est lui-même menacé par l’aggravation de sa dépendance des monarchies du Golfe face à la crise économique qu’elle traverse depuis le début de la guerre en Ukraine.
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ISBN / ISSN

979-10-373-0644-9

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Le retour de l’Égypte comme puissance régionale ?

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Amr ABDELRAHIM

Intitulé du poste

Chercheur, Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri

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Mosquée Süleymaniye, Istanbul, Turquie
Programme Turquie/Moyen-Orient
Accroche centre

Le programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri fournit une expertise sur l’évolution des systèmes politiques, des sociétés et des économies de la région. Il se focalise d’une part sur les évolutions en Turquie et au Levant (influences turque et iranienne, risque de morcellement des États de la région, recompositions diplomatiques), et également au Maghreb (insertion du Maghreb dans les circuits mondiaux, relations politiques et économiques avec l’Europe et avec l’Afrique sub-saharienne…).

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La France a-t-elle encore une politique arabe?

Date de publication
03 mai 2024
Accroche

Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.

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France/Maghreb : une relation tumultueuse

Date de publication
03 mai 2024
Accroche

Les relations avec le Maghreb, anciennes et marquées du sceau de la colonisation, restent difficiles alors qu’il s’agit pour la France d’une région prioritaire pour sa politique étrangère, où elle continue d’avoir une place majeure dans les domaines politique, économique et culturel, même si celle-ci est en déclin relatif. Le ministère des Affaires étrangères envoie des diplomates confirmés dans ces pays, dont la diaspora installée en France reste très proche. La relation se complique dès lors que le Maroc, l’Algérie et dans une moindre mesure la Tunisie, entrent en conflit. L’objectif de notre politique est d’avoir des relations étroites et confiantes avec ces trois pays, d’où la pression migratoire est forte. La question des visas demeure d’ailleurs un dossier très sensible, comme l’ont montré les vives réactions à la décision française prise en septembre 2021 d’en réduire le nombre de 50 %.

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La renaissance du Parti républicain du peuple (CHP). Phœnix ou chimère ?

Date de publication
24 septembre 2024
Accroche

Sa victoire aux élections municipales turques de mars 2024 a confirmé le Parti républicain du peuple [CHP – Cumhuriyet Halk Partisi] dans son rôle de premier parti d’opposition face au Parti de la justice et du développement [AKP – Adalet ve Kalkınma Partisi], le mouvement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.

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DOSSIER RAMSES 2025 N° 1 – Moyen-Orient : la recomposition sans fin

Date de publication
04 septembre 2024
Accroche

Au Moyen-Orient, les acteurs directs du conflit semblent incapables d'en revenir à un dialogue politique, tandis que les acteurs voisins manoeuvrent au fil de leurs intérêts d'État, à la recherche d'une introuvable recomposition régionale. Les puissances extérieures pèsent-elles vraiment ?

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Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi à la conférence de Bagdad, 28 août 2021
© Iraqi Prime Minister Media Office/UPI/Shutterstock

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Le retour de l’Égypte comme puissance régionale ?, de L'Ifri par
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Le retour de l’Égypte comme puissance régionale ?