The BJP and State Politics in India: A Crashing Wave? Analyzing the BJP Performance in Five State Elections

En mai 2014, le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) mené par Narendra Modi a remporté de manière décisive les 16ème élections générales. Pour la première fois depuis 30 ans, un parti a obtenu une majorité simple dans la chambre basse du Parlement – le Lok Sabha (282 sur 543) ; et pour la première depuis l’indépendance, ce parti n’est pas le parti du Congrès.

L’année suivante, le BJP a disputé avec succès quatre élections provinciales, dans les Etats de Haryana et de Jharkhand en octobre 2014, et à Maharashtra et Jammu & Kashmir en décembre 2014. Il a formé les gouvernements des trois premiers Etats, et a dû céder le pouvoir au parti régional dans le dernier, malgré une victoire écrasante dans la région de Jammu.
Cette série de victoires s’est brutalement arrêtée avec les élections de l’Etat de Dehli en janvier 2015, où l’Aam Admi Party (AAP, Parti de l'homme ordinaire) a remporté à trois sièges près l’ensemble des 70 sièges de l’Assemblée de l’Etat.
Ainsi, si les élections générales de 2014 et leurs répercussions sur les élections pour les assemblées provinciales qui ont suivi ont été importantes, elles n’affectent cependant pas certains fondamentaux de la politique électorale indienne.
Gilles Verniers est Professeur assistant en sciences politiques à l’Université d’Ashoka, en Inde, et co-directeur du Trivedi Centre for Political Data.
L'article est uniquement disponible en anglais – The BJP and State Politics in India: A Crashing Wave? The BJP and State Politics in India: A Crashing Wave? Analyzing the BJP Performance in Five State Elections
Contenu disponible en :
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesÉtats-Unis/Taïwan : le temps de la confusion stratégique
En s’opposant à la volonté de la Chine d’annexer Taïwan, les États-Unis d’Amérique contribuent, depuis des décennies, au maintien du statu quo, toute tentative d’invasion chinoise entraînant, avec une potentielle intervention américaine, le risque d’une nouvelle guerre mondiale. Mais dans l’agitation suscitée par les conséquences internationales du retour au pouvoir de Donald Trump, une question sème le trouble dans les esprits : à l’égard de Taïwan, quelle sera l’attitude d’une administration dédaigneuse des alliés des États-Unis mais obsédée par la compétition avec la Chine ?
Le gouvernement NPP au Sri Lanka : d'un changement de système à une conformité structurelle
En septembre 2024, Anura Kumara Dissanayake, un outsider relatif dans le système politique sri-lankais dominé par deux partis, a remporté les élections présidentielles. Le mouvement populiste anti-establishment qu'il représentait, le National People's Power (NPP), a ensuite obtenu un mandat écrasant lors des élections générales de novembre 2024, remportant 159 sièges sur les 225 que compte le parlement.
Trump II et l'Asie : le vent se lève…
L'Indo-Pacifique est une priorité de l'administration Trump II, la Chine étant perçue comme le principal rival stratégique des États-Unis. Toutefois, Donald Trump a entamé son second mandat de manière déconcertante en durcissant les relations avec les partenaires traditionnels de Washington. Il a ensuite ouvert les hostilités avec Pékin, déclenchant une guerre commerciale plus intense encore que lors de son premier mandat. Les autorités chinoises n'entendent pas se laisser faire.
Chine-Inde : un rapprochement sous contrainte
En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui s’est déroulé du 31 août au 1er septembre, le Premier ministre indien Narendra Modi a rencontré le président chinois Xi Jinping. Cette deuxième rencontre en moins d’un an reflète la volonté des deux pays de renouer le dialogue après une longue période de tensions, consécutive aux affrontements frontaliers dans la vallée de Galwan en juin 2020.