Turquie 2050 : Israël ; Irak ; participation des femmes
Repères sur la Turquie n° 19 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Turquie 2050 : inflation ; Ukraine ; élections
Repères sur la Turquie n° 18 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Turquie 2050 : Istanbul ; mer Noire ; élections
Repères sur la Turquie n° 17 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Le Soudan dans la géopolitique africaine de la Turquie : une expérience sotto voce dans une région convoitée
Depuis le lancement d’un plan d’ouverture à l’Afrique en 2003, la politique africaine de la Turquie a gagné l’ensemble du continent africain, où son engagement s’avère presque incontournable tant il surprend par son étendue et sa diversité.
Turquie, les ambitions bridées
La Turquie, à travers les élections de ce printemps, s’est encore montrée emblématique du temps. Un temps où nombre de régimes politiques oscillent entre formes démocratiques et concentration autoritaire du pouvoir. Où l’inflation et la récession succèdent à d’impressionnantes périodes de croissance. Où le dérèglement international ouvre les voies de diplomaties tous azimuts, balançant entre fidélités politiques variées. Face à la guerre d’Ukraine, Ankara joue toutes ses cartes en élargissant ses espaces de présence et d’intervention. Elle est plus nécessaire que jamais à tous ses partenaires, quel que soit son destin intérieur.
Le conflit russo-ukrainien : une opportunité pour la Turquie
Face au conflit ukrainien, Ankara, qui avait auparavant développé avec chacun des belligérants une relation spéciale basée à la fois sur l'histoire et sur l'intérêt économique, adopte une stratégie de neutralité active, d'équilibre.
« Erdogan poursuit sa mission de réinscrire la Turquie sur la grande carte du monde, pour rendre aux Turcs leur fierté »
Dans un contexte international anxiogène, la feuille de route nationaliste suivie par le président Erdogan rassure la population turque, constate, dans une tribune au « Monde », Dorothée Schmid, spécialiste du monde méditerranéen.

La Russie, hégémon indétrônable de l’Asie centrale ?
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 décembre). Certains tentent de s’émanciper de la Russie, qui demeure la puissance incontournable dans la région. Sur quoi repose cette suprématie russe ? Est-elle concurrencée ?
Entre la Grèce et la Turquie, les tensions s’accentuent
Le basculement de Washington en faveur d’Athènes aggrave le contentieux entre les deux pays. A la frontière gréco-turque l’état d’alerte est quasi permanent.
La Turquie, nouvelle puissance géopolitique ?
À l'occasion du séminaire annuel de l'Institut du Bosphore, Carrefour de l'Europe se penche depuis Istanbul sur les relations de la Turquie avec la Russie, la nouvelle volonté de puissance du président Recep Tayyip Erdogan, et les différends qui opposent la Turquie à la Grèce voisine, tant sur les questions migratoires que sur la définition des eaux territoriales.
Les éminences grises de la politique étrangère de Recep Tayyip Erdoğan
La très active politique étrangère de la Turquie est souvent assimilée à la seule volonté de Recep Tayyip Erdoğan, président de la République (depuis 2014) et chef incontesté de l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti de la Justice et du Développement), parti conservateur d’inspiration islamique au pouvoir depuis 2002. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi.
La Turquie : une puissance émergente qui n'a pas les moyens de ses ambitions
La Turquie adopte une posture de plus en plus hostile aux pays occidentaux. Son activisme en Méditerranée orientale et en Libye en est l’illustration.
La gestion très politisée du COVID-19 en Turquie
Avec 138 657 cas et 3 786 décès déclarés au 11 mai 2020, la Turquie est le neuvième pays le plus touché en nombre de cas par le coronavirus COVID-19 dans le monde, premier au Moyen-Orient. Depuis l’annonce du premier cas le 11 mars, la gestion de l’épidémie dans le pays, qui se positionne comme plateforme commerciale et touristique, constitue un nouveau test de résistance pour Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis dix-sept ans. Alors que les magasins commencent à rouvrir et que les populations à risque sont autorisées à sortir après plus d’un mois de confinement, le président turc doit composer avec les fragilités préexistantes de son économie, mais également assumer ses récentes initiatives diplomatiques et affronter un début de pression politique interne. Comme souvent en période de crise, il apparait néanmoins résolu à tirer parti de ce moment pour faire avancer son agenda politique.
La recomposition de la politique étrangère turque en Afrique subsaharienne : Entre diplomatie publique et acteurs privés
La présence économique et diplomatique de la Turquie en Afrique est méconnue. Elle participe d'une tendance forte de ces vingt dernières années : l'investissement de pays émergents dans les économies africaines, venant ainsi concurrencer les partenaires historiques de ces pays.
Kurdes : unité ou divisions ?
L'ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul a été rendue au culte musulman. La décision était attendue, depuis des années, par les milieux religieux et nationalistes turcs.
Vers une confrontation avec Erdogan ?
Le président turc Erdogan a décidé que Sainte-Sophie d'Istanbul allait redevenir une mosquée. Avec la Libye et l'exploitation des hydrocarbures en Méditerranée orientale, la liste des sujets qui fâchent ne cesse de s'allonger pour l'Europe et la Turquie.

En Libye : ce grand jeu qui n'en finit plus
Plus d'un an après l'offensive du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, le destin de la Libye apparaît plus que jamais semblable à celui de la Syrie. Négociations internationales ratées, interventions de puissances concurrentes et emploi de miliciens étrangers. Le spectre d'une crise humanitaire d'ampleur se profile, sur fond de crimes de guerre.

La Méditerranée orientale, un enjeu stratégique pour Erdogan
Dans un contexte de tension géopolitique et de course aux ressources en hydrocarbures, la Turquie avance ses pions.
Turquie : le retour ?
Les pays ont réagi assez différemment à la pandémie du coronavirus. Pour certains, ce fut la préoccupation majeure et unique. Pour d'autres, une préoccupation parmi d'autres.
Dorothée Schmid : "Erdogan veut démontrer qu’il peut faire ce qu'il veut en Libye"
Au moment où la Russie et la Turquie s'affrontent en Libye, en défendant des camps opposés et avec l'aide de supplétifs syriens, faisant craindre un embrasement général dans la région, Dorothée Schmid*, spécialiste de la Turquie et du Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (Ifri), donne son éclairage sur ce conflit.
Le double jeu de la Turquie
C’est un pacte inédit. Alors que la guerre des mots continue entre Moscou et Ankara, une semaine après que des chasseurs turcs ont abattu un bombardier Soukhoï russe à la frontière syrienne, les Européens ont scellé dimanche un plan d'action avec les Turcs pour freiner le flux de migrants vers l'Union européenne.
Avec
Dorothée Schmid, Responsable du Programme Turquie contemporaine à l'Ifri
Frédéric Encel, Docteur en géopolitique
Pierre Servent, Expert en stratégie militiaire et spécialiste des questions de défense
Jean-Dominique Giuliani, Président de la fondation Robert Schuman
Crise migratoire : nouveau pivot de la diplomatie turque
La visite d’Angela Merkel à Ankara à quinze jours des élections a suscité une vive réprobation dans l’opposition turque. Pour le président Erdogan en revanche, ces négociations arrivent évidemment à point nommé et permettent à la Turquie de sortir de son isolement diplomatique. La crise migratoire est-elle a dernière carte diplomatique d’Ankara ? Après le renversement des Frères musulmans égyptiens par le général Al-Sissi en 2013, la Turquie a-t-elle perdu une occasion rêvée de devenir le leader de l’islam politique dans la région ?
Invité(s) :
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Pierre Puchot, reporter Maghreb et Moyen-Orient à Mediapart
Barcin Yinanc, journaliste à Hurriyet Daily News, spécialiste des questions internationales
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