Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés
Turquie : coup d'Etat avorté mais nouvelle ère pour l'autoritarisme ? / Repenser la stratégie militaire contre le terrorisme
Après l'échec du coup d'Etat en Turquie, le Président Erdogan a-t-il désormais tous les pouvoirs ? En deuxième partie, réflexion sur la lutte contre le terrorisme après l'attaque de Nice. Comment mener le combat contre un ennemi qui ne respecte aucune règle ?
Turquie : "Après ce putsch, la contestation sera impossible"
Le président Erdogan va profiter du coup d'Etat avorté pour affaiblir plus encore l'opposition, selon Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'Institut français des relations internationales (Ifri)..."Dans un système aussi verrouillé et personnalisé, dans un pays où au moins un tiers de la population adule Erdogan, c'est impossible de réussir un coup d'État sans régler ce qui lui arrivera après le putsch. Il y a eu tellement de ratés dans cette opération que je doute qu'ils aient eu une solution politique très claire. Comment auraient-ils géré le pouvoir? Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une profondeur politique à ce coup d'État"...
Attentats d'Istanbul : Comment le Caucase est devenu un réservoir de djihadistes pour Daesh
Les trois kamikazes de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk étaient, selon les informations des enquêteurs turcs, originaires du Caucase, où la mouvance djihadiste est très forte…
De prochains attentats en Russie ? Ce n’est qu’une « question de temps »...
La présence de milliers de jihadistes russophones en Syrie et les conflits historiques entre Moscou et les entités autonomes du Caucase représentent une menace certaine pour le pays.
« Jusqu’où ira l’escalade russo-turque ? »
Dans cette tribune, Julien Nocetti analyse les points de crispation entre la Russie et la Turquie – en Syrie tout particulièrement. En défiant Ankara, Moscou vise également l’OTAN.
Erdogan plus fort que l'Europe ?
Alors que la relation entre Bruxelles et Ankara n'a probablement jamais été́ aussi mauvaise, 2 000 à 3 000 personnes continuent d’arriver chaque jour sur les côtes grecques en provenance de Turquie. Erdogan met-il en péril l’unité de l’Europe ?
Crise des migrants : "Le dialogue entre Ankara et Paris ne fonctionne pas"
Journée cruciale pour le sort des réfugiés dans l'Union européenne. Ce lundi 7 mars à Bruxelles, un sommet Union européenne-Turquie va s'interroger sur les moyens d'endiguer l'afflux historique de réfugiés. La Turquie se dit prête à contenir les migrants sur son territoire et espère, en contrepartie, achever son processus d'intégration à l'Union européenne. Pour Dorothée Schmid, spécialiste des relations européennes en Méditerranée et au Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI), cet échange de bons procédés est illusoire.
UE Turquie : « Rien ne serait pire avec la Turquie que des effets d’annonce sans résultat »
Les Européens comptent sur la Turquie pour qu’elle enraye le flux des migrants qui entrent en Grèce. Pensez-vous que ce soit lucide de leur part ? Je ne le crois pas. D’abord, les Turcs ne sont pas en mesure de gérer l’afflux massif de réfugiés auquel ils sont eux-mêmes confrontés. Il y a sur le territoire turc officiellement presque 3 millions de Syriens, officieusement bien davantage alors qu’une nouvelle migration syrienne est en train de se matérialiser après l’offensive russe sur Alep. Ensuite la Turquie est quasiment en guerre civile avec les Kurdes, ce qui a déjà coûté des centaines de pertes civiles. On assiste aujourd’hui à une migration massive de Kurdes de l’est à l’ouest du pays et ce flux pourrait bientôt rejoindre la migration vers l’Europe.
Le bourbier syrien source
Cinq ans après le début de la guerre, le chaos syrien rebat les cartes de la diplomatie mondiale. Obama en retrait, Poutine agit quasiment seul. Et la Turquie voit rouge. entretien avec Mansouria Mokhefi, conseillère à l'IFRI.
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«La Russie veut un dialogue exclusif avec Washington»
Selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Moscou exploite les faiblesses occidentales dans le dossier syrien.
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