Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Les négociations États-Unis/Iran sur le nucléaire : les limites de la méthode Trump

Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a bombardé des cibles militaires et nucléaires en Iran, manifestant son impatience et son intransigeance devant la nucléarisation de la République islamique.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.

Les soulèvements en Irak, en Iran et au Liban s'enveniment
La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.
Soldats américains en Syrie : pour le pétrole ou contre l’EI ?
Après avoir ordonné le retrait des soldats américains de Syrie, Washington en a renvoyé plusieurs centaines dans l’est du pays. Le président Trump et le Pentagone invoquent des raisons différentes.
Offensive turque contre les Kurdes : « L’accord entre la Russie et la Turquie, c’est la victoire de Bachar al Assad »
A Sotchi, six heures de négociations… et un « accord historique », s’est félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mardi, Ankara et la Russie ont trouvé un accord sur l’avenir de la frontière turco-syrienne. Ce texte, qui met un terme à l’offensive turque sur les populations kurdes, porte aussi en lui l’espoir d’une stabilisation de la région.
20 Minutes décortique le dossier avec deux spécialistes, Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Karim Pakzad, spécialiste du Moyen-Orient et chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.

Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
Syrie / Turquie : l'embrasement
Un accord a été conclu dimanche soir entre les Kurdes de Syrie et le régime de Bachar al-Assad concernant l’envoi de troupes dans le nord du pays pour "affronter l’agression turque", selon les mots du régime. Les Kurdes, qui ont été lâchés par les États-Unis, ont donc fait appel au régime, avec qui les rapports sont pourtant tendus, pour les aider à se défendre face à l’avancée rapide des troupes turques et de leurs alliés.
Trump lâche les Kurdes... Erdogan attaque
Malgré les mises en garde et les appels à la retenue, l’offensive militaire de la Turquie contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie a été lancée hier. Après des raids aériens et un violent pilonnage à l’artillerie, l’opération nommée "source de paix" est entrée cette nuit dans sa phase terrestre, provoquant déjà au moins 15 morts, des dizaines de blessés et des milliers de civils en fuite.
"Avec l'offensive turque en Syrie, il y a un risque que Daesh reprenne ses activités"
Inquiétude à tous les étages. L'offensive lancée mercredi 9 octobre par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, ciblant les forces kurdes, a provoqué un tollé international. De nombreux pays craignent qu'elle provoque une résurgence de Daesh. Un avis partagé par Dorothée Schmid, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et responsable du programme Turquie contemporaine.
Les Etats-Unis, l'Europe et Annapolis : leçons pour le peace-making au Moyen-Orient
La diplomatie turque : une émancipation internationale sous quelles conditions ?
Méditerranée : mutations économiques sur fond de blocages
Compte-rendu écrit par Christian Schülke, assistant de recherche, Ifri Bruxelles
Algérie - Russie : coopération militaire et énergétique
Mahmoud Ahmadinejad à New Delhi : Le rapprochement indo-américain à l'épreuve du « test iranien »

Quel avenir pour les relations irano-européennes ?
Compte-rendu rédigé par Louis Denisty, stagiaire, Ifri Bruxelles

Algérie: un pays dans le coma ?
Dans l’incapacité de renouveler son système économique et politique, l’Algérie voit l’avenir avec pessimisme. Avec un prix du pétrole très bas et des comptes qui se dégradent, le pays pourrait bien s’enfoncer dans la crise, alors que le président algérien Abdelaziz Bouteflika a la ferme intention de mener son quatrième mandat jusqu’à son terme en 2019. Mais qui dirige encore vraiment l’Algérie ?
Pour en débattre, l’historien Benjamin Stora, l’écrivain et journaliste au Quotidien d’Oran Akram Belkaïd, et Mansouria Monkhefi, conseillère spéciale pour le Monde Arabe à l’Institut français des relations internationales.

Le HDP "a fait campagne sur des thématiques de gauche"
La journée de dimanche 7 juin restera gravée dans l'histoire pour le peuple turc. Lors des élections législatives, le parti AKP du président Erdogan a perdu la majorité absolue au Parlement. Les résultats sont en revanche en faveur du parti kurde HDP qui obtient 13% des voies. La spécialiste du pays à l'IFRI, Dorothée Schmid, explique que "les Kurdes ont mené la lutte à la fois sur le plan militaire et un peu sur le plan politique. Pendants des années, ils ont eu des partis interdits que l'on accusait d'être liés à la guérilla militaire.(...) là c'est leur légitimation politique", ajoute-t-elle.

Faut-il changer de stratégie contre Daech ?
Après la défaite de l’armée irakienne qui n’a pas pu tenir la ville de Ramadi, tombée aux mains du groupe État islamique (EI), les plans irakiens pour sa reconquête seront au cœur de la réunion de la coalition internationale contre le djihadisme qui se tient ce mardi à Paris. La France a appelé à un renforcement rapide de la mobilisation internationale contre les djihadistes de Daech qui continuent leur progression en Irak et en Syrie.
Pour parler de la position de la France face à Daech, nous recevons ce soir Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l’Institut français des relations internationales, Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’Opinion et spécialiste des questions de défense, Nicolas Hénin, journaliste.

"L'Arabie saoudite sent son influence menacée par l'Iran partout au Moyen-Orient"
Alors que s'ouvre mercredi à Washington un sommet des pays du Golfe, le roi saoudien a fait savoir qu'il ne fera pas le déplacement. Ce geste a été interprété comme une défiance vis-à-vis de l'allié et protecteur américain. Pour Denis Bauchard, spécialiste du Moyen-Orient à l'IFRI et ancien ambassadeur de France en Jordanie, il faut néanmoins se garder de toutes interprétations car l'alliance entre les deux pays reste forte. Et ce, malgré leurs nombreuses divergences stratégiques.
Lire l'interview sur LaTribune.fr
Moyen-Orient : la France "en concurrence avec les États-Unis pour le titre de meilleur allié"
Sur LCI, 4 mai 2015. François Hollande sera, ce mardi, l'invité d'honneur du Conseil de coopération du Golfe. Selon le conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri, Denis Bauchard, la France est "en concurrence avec les États-Unis pour le titre de meilleur allié". Actuellement il y a un froid "entre les pays du Golfe et les Américains à cause notamment de l'appui donné à l'Iran".
Yémen : quelles limites à l’affrontement régional ?
Cette semaine, le médiateur des Nations Unies au Yémen, Jamal Benomar, a souhaité mettre un terme à sa mission… En effet, alors que l’Arabie Saoudite mène une coalition procédant à des frappes sur les positions des rebelles chiites houtistes depuis près de 3 semaines ; ce diplomate marocain « a indiqué sa volonté de quitter son poste » considérant ne plus être en mesure de réconcilier les différents protagonistes de la crise…
Pour en parler :David Rigoulet-Roze, rattaché à l'Institut français d'analyse stratégique et à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe
Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération
Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Nicolas Jaillard, journaliste, réalisateur
Ecouter l'émission sur France Culture

« Un accord définitif réintégrera l'Iran dans le concert des nations »
S'agit-il vraiment de l'accord historique attendu par tous ?
Oui, s'il aboutit effectivement à un accord définitif le 30 juin. Il mettra fin à trente-cinq ans de relations conflictuelles entre Téhéran et Washington, réintégrant l'Iran dans le concert des nations et assurant le renoncement à l'arme nucléaire de ce dernier. Les protocoles de contrôle, pour éviter des tricheries de Téhéran, comme celles qui lui avaient permis de construire le site souterrain de Fordow, me semblent très sérieux, très précis.
Lire l'interview sur LesEchos.fr

L’Iran mène-t-il une politique expansionniste ?
Le Yémen est le nouveau terrain de la guerre régionale qui oppose puissances chiites et sunnites. Et l’Iran, chiite, est accusé d’être militairement présent auprès des rebelles Houthis, tombeur du président yéménite (sunnite), Abd Rabo Mansour Hadi. Au Liban, en Syrie, en Irak ou dans la bande de Gaza, l’Iran semble discrètement mais sûrement faire avancer ses pions face à une coalition de pays arabes mobilisés par l’Arabie Saoudite. L’influence de l’Iran s’accroît-elle dans la région ?
Pour en débattre :
- Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie, ancien président de l’Institut du monde arabe et conseiller à l’IFRI (Institut français des relations internationales)
- Thierry Coville, spécialiste de l’Iran, chercheur associé à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et professeur à Novancia.

L'Arabie saoudite
Vers un réajustement de la géographie des alliances stratégiques de Ryad ? Obsédé par la sensation d’encerclement par les forces chiites, et préoccupé par la menace existentielle que fait peser, sur les régimes du Golfe, l’ascension fulgurante de l’organisation de l’Etat islamique, le régime saoudien recentre son agenda diplomatique. Regard.

« L'armée tunisienne n'est pas à la hauteur face à la menace jihadiste »
Professeur à la New York University et spécialiste du monde arabe à l'Institut français des relations internationales (Ifri), Mansouria Mokhefî juge que le coup porté à la démocratie tunisienne est terrible.
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