Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
Turquie 2050 - Corridors ; Communauté LGBTI ; Turquie - Chypre Nord
Repères sur la Turquie n° 33 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Algérie : plébiscite pour la paix
Au lendemain du référendum, Benjamin Stora, professeur à l'Inalco, nous livre son analyse sur les tenants et les aboutissants de la réconciliation nationale algérienne
Religion et politique au Maghreb : les exemples tunisien et marocain
Quel est le devenir des relations entre politique et religion dans un pays comme le Maroc où le roi est constitutionnellement défini comme "commandeur des croyants"? La même question paraît également pertinente pour la Tunisie, réputée pour sa "laïcité" et son particularisme en termes de gestion du religieux.
Le Maghreb après le 11 septembre
Une réflexion sur les questions identitaires, religieuses et démocratiques au Maghreb, dans un contexte marqué par les attentats du 11 septembre et la guerre contre le terrorisme.
Armée et nation en Israël : pouvoir civil, pouvoir militaire
Cette "Note" vise à permettre une meilleure compréhension des liens tout à fait spécifiques existant entre la nation israélienne et son armée, dont l'évolution sera déterminante pour l'évolution du processus de paix
Energie, développement et sécurité
Cet ouvrage analyse l'évolution des marchés de l'énergie à l'horizon 2030, le rôle du Moyen-Orient, les enjeux du développement de la Chine, et les modalités des politiques énergétiques européennes et françaises.
Le couple syro-libanais dans le processus de paix
Cet ouvrage examine l'évolution probable du couple syro-libanais sur les plans politique, stratégique et économique. Il teste la pertinence du lien, souvent établi, entre l'avènement de la paix et le desserrement de l'étau syrien sur le Liban.
Les Etats arabes face à la contestation islamiste
Pour une analyse approfondie des relations complexes entre les Etats arabes (Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie, Yémen) et les mouvements de contestation islamistes.
Perceptions de sécurité et stratégies nationales au Moyen-Orient
Privilégiant volontairement l'approche subjective, les analyses développées dans cet ouvrage s'attachent à identifier la nature et l'importance des facteurs qui façonnent les perceptions de sécurité des Etats du Moyen-Orient.
Yémen : quelles limites à l’affrontement régional ?
Cette semaine, le médiateur des Nations Unies au Yémen, Jamal Benomar, a souhaité mettre un terme à sa mission… En effet, alors que l’Arabie Saoudite mène une coalition procédant à des frappes sur les positions des rebelles chiites houtistes depuis près de 3 semaines ; ce diplomate marocain « a indiqué sa volonté de quitter son poste » considérant ne plus être en mesure de réconcilier les différents protagonistes de la crise…
Pour en parler :David Rigoulet-Roze, rattaché à l'Institut français d'analyse stratégique et à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe
Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération
Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Nicolas Jaillard, journaliste, réalisateur
Ecouter l'émission sur France Culture
« Un accord définitif réintégrera l'Iran dans le concert des nations »
S'agit-il vraiment de l'accord historique attendu par tous ?
Oui, s'il aboutit effectivement à un accord définitif le 30 juin. Il mettra fin à trente-cinq ans de relations conflictuelles entre Téhéran et Washington, réintégrant l'Iran dans le concert des nations et assurant le renoncement à l'arme nucléaire de ce dernier. Les protocoles de contrôle, pour éviter des tricheries de Téhéran, comme celles qui lui avaient permis de construire le site souterrain de Fordow, me semblent très sérieux, très précis.
Lire l'interview sur LesEchos.fr
L’Iran mène-t-il une politique expansionniste ?
Le Yémen est le nouveau terrain de la guerre régionale qui oppose puissances chiites et sunnites. Et l’Iran, chiite, est accusé d’être militairement présent auprès des rebelles Houthis, tombeur du président yéménite (sunnite), Abd Rabo Mansour Hadi. Au Liban, en Syrie, en Irak ou dans la bande de Gaza, l’Iran semble discrètement mais sûrement faire avancer ses pions face à une coalition de pays arabes mobilisés par l’Arabie Saoudite. L’influence de l’Iran s’accroît-elle dans la région ?
Pour en débattre :
- Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie, ancien président de l’Institut du monde arabe et conseiller à l’IFRI (Institut français des relations internationales)
- Thierry Coville, spécialiste de l’Iran, chercheur associé à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et professeur à Novancia.
L'Arabie saoudite
Vers un réajustement de la géographie des alliances stratégiques de Ryad ? Obsédé par la sensation d’encerclement par les forces chiites, et préoccupé par la menace existentielle que fait peser, sur les régimes du Golfe, l’ascension fulgurante de l’organisation de l’Etat islamique, le régime saoudien recentre son agenda diplomatique. Regard.
« L'armée tunisienne n'est pas à la hauteur face à la menace jihadiste »
Professeur à la New York University et spécialiste du monde arabe à l'Institut français des relations internationales (Ifri), Mansouria Mokhefî juge que le coup porté à la démocratie tunisienne est terrible.
Lire l'article ci-joint en pdf
Tunisie : la transition vers la démocratie menacée par la montée d'un islam radical
Berceau du printemps arabe, la Tunisie a réussi là où les autres pays arabes ont échoué, notamment la Libye et l'Egypte. Cette transition démocratique y est néanmoins menacée par la montée d'un islam radical et le retour au pays de centaines de jihadistes que la jeune démocratie tunisienne peine à contrer.
La Tunisie est-elle suffisamment forte pour lutter contre le terrorisme ?
Mansouria Mokhefi, conseillère pour le Maghreb et le Moyen-Orient à l'IFRI, et Michel Ménard, député socialiste et président du groupe d'amitié France-Tunisie, ont commenté les moyens dont dispose la Tunisie pour mener la lutte antiterroriste.
Des appels à l'union nationale étaient lancés jeudi en Tunisie, sous le choc de l'attaque du musée Bardo de Tunis qui a fait 19 morts dont 17 étrangers, au début de la saison touristique dans un contexte de menace jihadiste croissante. Plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées mercredi soir dans le centre de Tunis pour dénoncer cette attaque, criant notamment "La Tunisie est libre, les terroristes dehors".
L'attaque du Bardo est sans précédent pour la Tunisie depuis avril 2002 et l'attentat suicide contre une synagogue à Djerba - au sud du pays - qui avait coûté la vie à 14 Allemands, deux Français et cinq Tunisiens. Al-Qaïda l'avait revendiqué. C'est aussi la première fois depuis la révolution de janvier 2011 que des civils sont visés, alors que le pays s'est imposé comme un modèle de stabilité et d'ouverture dans le monde arabe, l'essentiel des Etats du Printemps arabe ayant basculé dans le chaos et la répression.
Édition spéciale "Attaque terroriste à Tunis"
Ce mercredi 18 mars 2015, Serge Moati, réalisateur et journaliste, Mansouria Mokhefi, conseillère pour le Maghreb et le Moyen-Orient à l'IFRI, et Ulysse Gosset, spécialiste politique étrangère à BFMTV, ont décrypté l'attaque du musée du Bardo à Tunis, dans une édition spéciale, présentée par Ruth Elkrief, sur BFMTV.
En frappant la Libye, l'Egypte veut réaffirmer son statut de puissance
Après avoir bombardé les positions de l'Etat islamique en Libye, Le Caire défend l'idée d'une campagne militaire sous mandat de l'ONU dans ce pays. Il sera cependant difficile de trouver le consensus nécessaire à une telle action.
«La réponse anti-jihadiste doit être militaire et politique»
Denis Bauchard, ancien ambassadeur, diplomate et conseiller pour le Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI), est notre invité du Matin sur RFI. Il réagit au micro d'Arnaud Pontus sur le Sommet international contre le terrorisme à Washington et l'instabilité au Moyen-Orient.
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