Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne
La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration.
Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?
Industrialisation de l'Afrique : interview d'Ibrahim Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD (Ifri, 31 mars 2016)
Entretien avec Ibrahim Mayaki, ancien Premier ministre du Niger et actuel secrétaire exécutif du NEPAD (New Partnership for Africa's Development).
Dans le cadre de sa venue à l'Ifri le 31 mars 2016 pour une conférence sur les perspectives d'industrialisation de l'Afrique, Ibrahim Mayaki analyse dans cet interview les principaux freins actuels à l'industrialisation du continent. Il souligne également l'importance de l'intégration régionale et la place centrale que doit occuper l'industrie agroalimentaire.
Nigeria : les éclairages de Benjamin Augé
Pas une semaine ne s'écoule au Nigeria sans que la violence de Boko Haram ne fasse les gros titres. Hier encore, Maiduguri, fief historique de ce groupe islamiste situé dans l’extrême nord du pays, a été le théâtre d'un attentat-suicide perpétré par deux kamizazes. 25 personnes y ont laissé la vie. Une violence qui ne cesse d'interroger. Benjamin Augé, chercheur associé du Programme Afrique de l'institut français des relations internationales (Ifri) apporte ses éclairages.
Issoufou, l'ami de la France, peut-il être réélu?
Un « coup KO ». Voilà comment le président nigérien, Mahamadou Issoufou, 63 ans, élu en 201, imagine sa réélection, lui qui brigue un second mandat aujourd'hui. Surnommé « zaki » soit « le lion » en haoussa, l'ethnie majoritaire du Niger, ce poids lourd de la vie politique nigérienne - il fut notamment Premier ministre de 1993 à 1994 puis président du Parlement de 1995 à 1996 - s'est dit « confiant » sur le fait de l'emporter « dès le premier tour », afin de poursuivre son programme « dans la continuité ». Un objectif que l'opposition estime « impossible ».
Le Nigeria contraint à la diversification
Le gaz au Nigeria : quelles leçons pour le Mozambique ?
Benjamin Augé, chercheur associé au Programme Afrique subsaharienne et au Centre Energie de l'Ifri, est intervenu sur le gaz au Nigeria et au Mozambique lors du séminaire "Politique et gestion des ressources naturelles: Dimensions africaines et asiatiques" organisé par l'Ifri et l'OCP Policy Center le 13 novembre 2015 à Rabat.
La double revendication de l'attaque de Bamako illustre la nébuleuse djihadiste malienne
La prise d'otages sanglante de l'hôtel Radisson Blu à Bamako le 20 novembre a été revendiqué par deux groupes djihadistes différents. Cette double revendication prend ses racines dans une nébuleuse de groupes différents et qui peut s'expliquer de plusieurs manières.
Afrique : les classes moyennes « ni pauvres ni riches » tirent la consommation
Qui appartient à la classe moyenne africaine ? Depuis l'explosion des malls au début de la décennie, il y a un engouement s'agissant des classes moyennes émergentes et la Banque africaine de développement (Bad) a cherché à les cerner, distinguant ainsi trois catégories en 2011. Selon la Bad, ils sont ainsi 300 millions de consommateurs avec un revenu en parité de pouvoir d'achat (PPA) de 2 à 20 dollars par jour.
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Nigeria : le président Buhari nomme enfin son gouvernement
Il aura fallu attendre plus de sept mois après son élection et plus de cinq après son investiture pour que, mercredi 11 novembre, le nouveau chef d'Etat de la première puissance économique et démographique d'Afrique nomme son gouvernement. Il s'agissait de "mettre la bonne personne au bon endroit" et de "ne pas répeter les erreurs du passé" a pris soin de justifier M. Buhari pour expliquer ce délai.
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