
Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.

Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».

Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.

Sécurité d’approvisionnement gazière de l’Union européenne: vers un renforcement de la solidarité
Face aux tensions entre l’Union européenne et son principal fournisseur de gaz, la Russie, la Commission européenne revisite depuis 2014 sa stratégie de sécurité énergétique.
Building Bridges : vidéo de présentation du rapport
Union européenne : quelles sont les attentes des Etats membres ?
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles et coordinateur du rapportBuilding Bridges EU présente en vidéo les grandes tendances de l'étude menée auprès des 28 Etats membres de l'Union européenne.
L'Europe à plusieurs, ou plusieurs Europe(s) ?
L’idée de départ de la construction européenne est positive et négative à la fois : empêcher un nouveau conflit continental par l’imbrication des éléments techniques de la survie, au premier chef économiques. Le succès économique advenu (relèvement des économies nationales, effets du marché commun devenu plus tard grand marché unique), une autre idée s’installe : les Communautés européennes forment un collectif qui est aussi politique. La France avait assez tôt conçu l’image d’une Europe politique – fût-ce à son profit –, mais longtemps seule : les autres n’en voulaient simplement pas, ou craignaient la concurrence qu’elle imposerait à un monde « atlantique » résumé par l’OTAN.
Union européenne : quand Commission et gouvernements jouent aux quilles avec les grands producteurs d’électricité
RWE, EON, EDF, ENGIE et quelques autres sont en difficultés financières. Ce résultat qui eût paru invraisemblable il y a vingt ans est le fruit combiné de mal gouvernances publiques au sein de l’Union et d’évolutions extérieures mondiales.
Il est utile d’analyser les unes et les autres.

Le Canada, l’Europe, les États-Unis et le grand jeu transatlantique (TAFTA)
Jean-Christophe Ploquin interroge Richard Ouellet lors de la conférence du 27 avril dernier "La politique étrangère du Canada, quelles réorientations en 2016?".

“A ce stade”, c’est non : la France monte en première ligne contre le projet de TTIP
Pour Vivien Pertusot, les déclarations françaises ne vont pas empêcher pour autant la poursuite des négociations. “Quand la Commission s’empare d’un sujet, elle va généralement jusqu’au bout. Il est donc difficile d’envisager un arrêt pur et simple des négociations dans les prochains mois”, a-t-il expliqué.
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