Tatiana KASTOUEVA-JEAN
Chercheur, Directrice du Centre Russie / Eurasie de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Politique intérieure et extérieure russe
- Soft power
- Ukraine
- Éducation supérieure en Russie
- Capital humain
Tatiana Kastouéva-Jean dirige le Centre Russie / Eurasie depuis 2014. Elle est diplômée de l'Université d'État de Ekaterinbourg, du Master franco-russe en relations internationales Sciences-Po/Mgimo à Moscou et a également obtenu un DEA de relations internationales à l'université de Marne-la-Vallée.
Tatiana Kastouéva-Jean dirige la collection électronique trilingue Russie.Nei.Visions.
Dans ce port de la mer d'Azov, assiégé depuis plus de 40 jours, les forces russes resserrent leur étau sur les soldats ukrainiens.
Avec la guerre en Ukraine, le président russe conclut deux décennies de révolution conservatrice cimentée par la religion et le nationalisme. Les arguments mobilisés pour justifier l’invasion s’inscrivent dans un moule de pensée hétéroclite mis au service d’un patriotisme exacerbé.
Rétablissement de la grandeur, lutte contre le nazisme, rejet multiforme de l’Occident… telles sont les cordes sensibles sur lesquelles Vladimir Poutine joue pour susciter l’adhésion de la population à son intervention en Ukraine, analyse dans une tribune au « Monde » Tatiana...
Aveuglé par son enfermement idéologique et son mépris des démocraties libérales, le leader russe a mené son pays à une guerre désastreuse.
Depuis le début de l’invasion russe, la ville portuaire de Marioupol, située sur la mer d’Azov, revêt un fort intérêt stratégique pour Moscou. Vladimir Poutine en a fait un objectif symbolique.
Cela fait maintenant plus d'un mois que le monde se demande jusqu'où ira Vladimir Poutine et qui pourra l'arrêter. et si la réponse venait directement de Russie ?
Plus d'un mois après le début de la guerre, que sait-on de l'opinion russe ? Parvient-elle à s'informer ? Les sanctions sont-elles productives ? Les Russes souffrent-ils d'être catalogués comme coupables aux yeux du monde ou resserrent-ils les rangs derrière leur...
Jusqu'ici, Alexandre Loukachenko n'a jamais évoqué cette hypothèse. Mais sa marge de manœuvre est faible entre un voisin russe envahissant et envahisseur et de fortes réticences à une intervention militaire en interne.