Etre ou ne pas être : (auto-)perceptions européennes à travers le prisme de la guerre en Irak
Dans cet article, l'auteur étudie la façon dont se sont comportés les Européens lors de la crise irakienne et, dans ce contexte, cherche à cerner les contours d'une éventuelle identité européenne. En 2002/2003, le conflit a agi comme un révélateur et a laissé apparaître d'importantes convergences dans la manière dont les opinions publiques européennes ont appréhendé la question de l'intervention militaire, le rapport aux Etats-Unis et le rôle de l'Union européenne sur la scène internationale. On ne peut certes avancer que les Européens se caractérisent par une culture diplomatique et stratégique commune, d'une part parce que les élites politiques ont pris des positions opposées, d'autre part parce que la période étudiée est trop brève pour en juger. Cependant, si l'on se réfère à un sentiment minimal d'appartenance commun et au partage de critères d'interprétation identiques, il semble qu'on puisse identifier en Europe les éléments d'une sphère publique en voie d'émergence.
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