Sommet sur la guerre en Ukraine à Washington : "Le pire a été évité"
Après la réunion sur l'Ukraine à Washington, Grand entretien ce mardi avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à Moscou, Élie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri et Sylvie Kauffmann, éditorialiste au "Monde", spécialiste des questions internationales.

Pas d'unité États-Unis - Europe
Donald Trump est-il avec les Européens ? Ce n'est "pas totalement clair" selon Sylvie Kauffmann. Emmanuel Macron a parlé "d'unité entre l'Ukraine et l'Europe, c'est-à-dire que cette unité qui existe entre Zelensky et les dirigeants européens, elle n'existe pas encore entre les États-Unis et l'Europe sur cette question de l'Ukraine". Pour elle, "les Européens sont très très loin d'avoir obtenu ce qu'ils voulaient en allant à Washington ensemble".
En refusant un cessez-le-feu en attendant de régler ce qu'il appelle les "causes profondes" du conflit, Vladimir Poutine joue la montre, selon Élie Tenenbaum, directeur du Centre des Études de Sécurité de l’Ifri :
"Ce qui se cache, c'est la volonté de la Russie de gagner du temps, de faire traîner en longueur le processus et de pouvoir continuer à batailler et à bénéficier de ce qu'il considère être un avantage militaire sur le terrain, au moins jusqu'à la fin de l'année 2025, où il voit l'Ukraine en position d'infériorité numérique."
>> Écouter le podcast sur le site de Radio France.
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