Guerre en Ukraine : la contre-offensive, et après ?
Le lundi 12 septembre, une pétition pour la démission de Poutine auprès d'élus politiques russes circule dans le pays. A cela s'ajoute la contre-offensive ukrainienne qui surprend par sa rapidité. La Russie de Poutine ne semble pas être à son avantage ces dernières semaines...
Russian army hobbled by shortage of soldiers
Following the last Ukrainian victories over the Russian Army in the Kharkiv oblast, Russian administration currently faces controversies. As a matter of fact, many question the degree of intensity Russian general staff has decided, avoiding for now general mobilization. According to Dimitri Minic, researcher attached to the Russia / NIS center at the French Institutes of International Relations and expert in russian armed forces, the current russian army not only lacks men but also modern equipment.
Poutine, sous la pression de l'Ukraine et des faucons à Moscou
Les récentes avancées militaires de l'armée ukrainienne ont bousculé les certitudes de la propagande au service du chef du Kremlin, contraint à reprendre l'initiative. Au lendemain des succès de l'armée de Kiev , Vladimir Poutine se retrouve dans la situation qu'il déteste le plus : décider sous la pression.

Défaillance du renseignement russe : Responsable du succès de la contre offensive ukrainien
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. À l'orée d'un tel contexte, il est nécessaire d'interroger et ainsi de comprendre les raisons de ces défaites russes. Pour Diminitri Minic, chercheur au centre Russie / NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, le facteur humain du renseignement russe semble être le principal responsable, s'appuyant notamment sur l'histoire des renseignements russe et soviétique pour étailler son propos.

Mobilisation générale : un test grandeur nature pour Moscou
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. Face à une telle retraite, des critiques commencent à se faire entendre dans le paysage politique et médiatique russe. Ces dernières portent notamment sur l'absence de mobilisation générale, vue comme une solution pour beaucoup de personnalités favorables à la guerre.
Guerre en Ukraine : "La Russie n'a plus la force de mener une grande offensive"
Balakliia, Koupiansk, Izioum… Depuis quelques jours, l’armée ukrainienne engrange les succès face aux forces russes sur le front nord-est. L’armée de Kiev assure avoir repris environ 3 000 kilomètres carré depuis début septembre, essentiellement à la faveur d’une contre-offensive surprise dans les régions de Kharkiv et de Donetsk. Lundi, les autorités ont affirmé avoir « réussi à chasser l’ennemi de plus de vingt localités » en 24 heures, face à des adversaires qui « abandonnent leurs positions hâtivement et s’enfuient ». Dans le sud, la contre-attaque lancée fin août autour de Kherson est moins spectaculaire mais progresse, avec 500 km2 reconquis en deux semaines.
Quelles conséquences aura cette déroute sur la Russie, qui bombarde les secteurs perdus ? Jusqu’où pourra aller la rapide avancée ukrainienne ? Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, « la Russie a perdu l’initiative ».

"Poutine regarde le compromis comme l'apanage des faibles et des vaincus"
Dans une interview accordée en marge de la 6e Conférence internationale de Tbilissi, coorganisée par l’European Center for economic policy, le John Mc Cain Institute et le George W Bush institute, le spécialiste de politique étrangère Bobo Lo revient sur les grands désordres d’un monde qui s’est « désuniversalisé ».
Guerre hybride : l'expérience de l'Ukraine
Le contrôle du récit est devenu une dimension essentielle de ce qui caractérise, aujourd'hui, les conflits contemporains à l'image de celui à l'Est de l'Europe.

Bélarus-Pologne : les raisons d'une inquiétude internationale
Cette crise inédite sur un nouveau front inquiète l’Europe et les États-Unis, et amplifie les tensions avec le camp pro-russe. Une nouvelle forme de guerre froide où l’"arme" migratoire est volontairement utilisée par le Bélarus.
Reconstruire l’espace Schengen ?
La crise migratoire de 2015/2016 a mis à rude épreuve la confiance des Etats membres dans le système Schengen. Cette perte de confiance s’est accompagnée d’un retour des contrôles aux frontières nationales, soulignant la nécessité d’une réforme de cette politique-phare de l’Union. Comment penser l’espace Schengen de demain ?
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