« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.

Que ferait l'OTAN en cas d'attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet répond à une question portant sur les possibilités d'un recours à l'arme nucléaire par la Russie.

La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
Menace nucléaire : Vladimir Poutine au stade de l’escalade
Le président russe a de nouveau agité le spectre de l’arme atomique avec des menaces situées «un cran au-dessus» lors son allocution télévisée de mercredi matin, selon des spécialistes de la dissuasion.
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Modernisation de l'arsenal nucléaire chinois et évolutions doctrinales
Depuis le premier essai nucléaire en 1964, le processus de modernisation de l'arsenal nucléaire chinois est motivé par la propre modernisation des autres pays détenteurs d'armes nucléaires (en particulier les Etats-Unis et l'URSS/Russie), mais également par des facteurs internes, comme des débats économiques et des tensions dans la communauté scientifique.
La menace nucléaire « permet de faire parler de la Russie et de faire peur aux Européens »
Une nouvelle fois depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie agite le chiffon nucléaire. Samedi, lors d'une réunion au cours de laquelle il recevait le chef d’État bélarusse Alexandre Loukachenko, Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait livrer « dans les prochains mois » à la Biélorussie des missiles capables de transporter des charges nucléaires.
Premiers enseignements nucléaires de la guerre en Ukraine
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février dernier revêt un caractère nucléaire indéniable. L’objet de ce texte est d’analyser les premières leçons de ce conflit, dans le domaine des rapports de force entre puissances nucléaires.
Et si Poutine appuyait sur le bouton ?
Le risque que le Kremlin, voulant sauver la face au risque de devenir paria, lance une bombe nucléaire tactique sur l'Ukraine est faible mais non nul. Ce qui ferait basculer l'humanité dans une ère incontrôlable. La riposte occidentale requerrait beaucoup de sang-froid.
Guerre en Ukraine : Poutine peut-il déclencher seul l’arme nucléaire ?
La Biélorussie, le nouvel avant-poste de Moscou pour faire pression sur l'Europe
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
Ukraine : la Russie envoie des «signaux nucléaires» aux Occidentaux
Vladimir Poutine a multiplié les messages à destination des Européens et des Américains sur ses capacités de dissuasion. Cette escalade verbale intervient alors que la plupart des traités encadrant les armes atomiques ne sont plus en vigueur.
Poutine se lance-t-il dans un chantage nucléaire ?
En annonçant l'invasion de l'Ukraine, le président russe a fait une mise en garde inquiétante en cas d'interférence avec ses projets expansionnistes.
Armes nucléaires : un communiqué plein de bonnes intentions et d’angles morts
La Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie ont publié lundi une déclaration «pour prévenir la guerre nucléaire et éviter les courses aux armements». Alors que tous réarment ou modernisent leur arsenaux.
Enlisement de l'accord sur le nucléaire iranien : tous responsables ?
Les négociations entre les sept membres de l'accord sur le nucléaire iranien ont pu reprendre à Vienne le 29 novembre dernier, après cinq mois de suspension. Toutefois, les discussions demeurent laborieuses et font planner le doute quant à un retour possible à l'accord de 2015.

Nucléaire, le contrat de coalition allemand rassure les alliés de l’Otan
Le nouveau gouvernement allemand poursuivra le partage du nucléaire au sein de l’Alliance atlantique mais n’aura qu’« un statut d’observateur au traité sur l’interdiction des armes nucléaires ». Une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Otan doit se tenir mardi 30 novembre et mercredi 1er décembre.
Où en est la course aux armes nucléaires ?
DÉCRYPTAGE - L’augmentation du plafond du nombre de têtes nucléaires détenues par le Royaume-Uni vient mettre un terme à des décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires dans le camp occidental. Est-elle le signe d’un basculement vers une nouvelle course aux armements?
Entretien autour de « Rivals in arms » d'Alice Pannier
Entretien avec Alice Pannier, chercheure à l'Ifri, responsable du programme Géopolitique des technologies et auteure de Rivals in Arms.

Après le Brexit, le Royaume-Uni veut renforcer sa dissuasion nucléaire
Londres veut relever le nombre de ses têtes nucléaires, afin de rappeler qu'il appartient au petit club des grandes puissances nucléaires même s'il a quitté l'Union européenne.
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