Le Ghana : une démocratie pétrolière en devenir
" While we think oil will help, we don’t want to pin all our hopes on it. We believe this is the time for Ghana to take off. But we can only do that through fiscal prudence, by encouraging productive investment and by working hard. "
Ces propos tenus par le président John Atta-Mills résument l’ambivalence de la population autant que celle des autorités ghanéennes face à une manne pétrolière que d’aucuns qualifient d’aubaine. L’avènement d’une rente pétrolifère est synonyme de croissance économique, de développement infrastructurel ou encore de rentrées de devises étrangères.

Les ressources pétrolières et gazières du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord : bénédiction ou malédiction
in "Les nouveaux défis de l'énergie : Climat - Économie - Géopolitique" sous la direction de J.M. Chevalier et P. Geoffron, Préface C. Mandi, 2ème édition Economica, 2011
La guerre sans pétrole : talon d'Achille ou rupture pour les armées de demain
Face au " Peak oil ", il est nécessaire de remettre en cause la viabilité des stratégies des Etats, notamment développés, ainsi que les modèles actuels de leurs armées dont les fondements demeurent encore la force mécanique, l’arme aérienne ou navale, toutes dépendantes du soutien pétrolier.
Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Depuis l’intervention américaine en Irak, l’instabilité du système des prix de l'or noir ne cesse d’inquiéter. Le 11 juillet 2008, le prix du pétrole se situe près de 147,27 dollars le baril ($/b), soit cinq fois plus qu’en 2001. Après cette hausse historique, il connaît une chute vertigineuse de plus de 60 %, et descend à moins de 40 $ au début de l’année 2009, mais sa tendance actuelle est celle d’un rebond qui retrouve les niveaux de 2007, au-dessus de 70 $/b.
Les risques géopolitiques du pétrole et du gaz natuel
avec J.M. Chevalier, Économies et Sociétés, Série Économie de l'Énergie, Cahiers de l'ISMEA, n°10-11, octobre-novembre 2006
L'énergie et l'économie mondiale
Après le quadruplement des prix du pétrole en 1973, les pays industrialisés avaient réussi à rééquilibrer leur balance des paiements courants grâce notamment à une baisse des prix réels du pétrole. Mais les déficits massifs de la balance des paiements courants que connaissent aujourd'hui, à la suite des nouvelles hausses décidées par l'OPEP, les pays importateurs de pétrole, risquent de se révéler plus persistants.
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