Dissuasion nucléaire : derrière les réflexions d’Emmanuel Macron, l’arsenal français en question
Le stock de 290 têtes nucléaires pourrait ne pas être suffisant dans le cadre d’une dissuasion élargie aux intérêts européens.

Il n’a dit que quelques mots mais ils sont suffisants pour soulever des questions. Durant sa longue intervention mardi soir, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a été interrogé sur l’extension de la dissuasion française aux intérêts européens. « Depuis qu’une doctrine nucléaire existe, depuis le général de Gaulle, il y a toujours eu une dimension européenne dans la prise en compte des intérêts vitaux. On ne le détaille pas parce que l’ambiguïté va avec la dissuasion », a-t-il rappelé. Il a aussi confirmé la poursuite de discussions stratégiques avec les partenaires « qui le souhaitent ». Le président a renvoyé ses réponses à un autre cadre, plus solennel. Lorsqu’il est question de nucléaire, chaque mot compte précisément. Au même moment se déroulait dans le ciel français, comme tous les trois mois, une opération Poker simulant un raid nucléaire.
[...]
« Nous n'en sommes qu'au début des réflexion avec les Européens. La question du nombre de têtes est prématurée. Beaucoup de choses sont déjà possibles avec notre arsenal, qui n'est pas dimensionné par rapport à ce que l'on veut protéger mais par rapport aux dommages inacceptables qu'on veut infliger. Nos alliés pourraient se sentir rassurés par une augmentation du nombre de têtes. Mais l'objectif n'est pas de répliquer le modèle américain. »
> Lire l'article complet sur Le Figaro.
Média

Journaliste(s):
Nom de l'émission
Format
Partager