Sortie de crise à l'allemande : Dynamisme économique et fragilités structurelles d'un modèle
La crise économique et financière des deux dernières années a eu d'importantes conséquences sur les relations franco-allemandes. L'Allemagne était accusée de s'octroyer des avantages concurrentiels dans l'Union européenne grâce à un dumping salarial ciblé, de miser unilatéralement sur le succès de ses exportations et donc de négliger sa consommation intérieure, si importante pour les pays partenaires. La gestion hésitante de la crise financière par la chancelière allemande, pendant la crise de la Grèce au printemps 2010 et son obstination à respecter strictement les règles du pacte de stabilité et de croissance ont suscité d'importants remous en France.
Ces divergences non négligeables entre Paris et Berlin avaient néanmoins pu être surmontées avant l'été 2010. Les deux pays ont ainsi réalisé d'importants progrès sur la voie d'une stratégie commune à l'égard de l'euro. Ces avancées ont aussi été permises grâce à la réaction de la France aux données économiques positives de l'Allemagne qui, en 2010, a définitivement surmonté la crise économique débutée aux États-Unis en 2008.
Mais parallèlement, l'économie allemande souffre déjà des conséquences de l'évolution démographique et de problèmes structurels auxquels elle est confrontée et qui ont d'importantes conséquences sur le projet de gouvernance de la zone euro.
Ces problématiques se trouvent au coeur de l'étude réalisée par le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Institut français des relations internationales (Ifri), le bureau de la Fondation Konrad Adenauer en France et le Centre d'Information et de Recherche sur l'Allemagne contemporaine dans le cadre d'une conférence conjointe. Cette étude comporte les contributions de chercheurs et de responsables politiques français et allemands de renom sur les défis économiques, technologiques, démographiques, sociaux et monétaires auxquels l'Allemagne mais aussi naturellement la coopération franco-allemande et la zone euro dans son ensemble sont confrontées.
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