L'Égypte du général Sissi, entre réaction et aspirations révolutionnaires
L’élection présidentielle égyptienne du printemps 2018 aboutira selon toute vraisemblance au maintien au pouvoir d’Abdel Fattah Al-Sissi, l’opposition étant contrôlée de près.

Pourtant, le bilan du chef de l’État est loin d’être bon. La situation sécuritaire de l’Égypte s’est dégradée, la pauvreté progresse et les libertés individuelles reculent. Les espoirs suscités par la révolution du 25 janvier 2011 ont cédé la place à de l’amertume, de la frustration et de la colère.
PLAN DE L'ARTICLE
Des déséquilibres structurels persistants
Retour à l’ordre : que reste-t-il de « l’esprit du 25 Janvier » ?
À l’extérieur, un activisme tous azimuts
Chloé Berger, docteur en science politique de l’université Paris-2 Panthéon-Assas, est rattachée à la faculté du Moyen-Orient au Collège de Défense de l’OTAN à Rome.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 83, n° 1, printemps 2018.
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