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Le djihadisme en procès

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En partant du procès de la cellule djihadiste dite de "Cannes-Torcy", Marc Hecker se livre à une réflexion sur les processus de radicalisation et sur le traitement judiciaire du terrorisme.

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Statue représentant la Justice (balance)
Corps analyses

Au début de l’année 2017, le procureur François Molins a annoncé que plus de 1200 personnes étaient mises en examen ou recherchées dans près de 400 dossiers ayant trait au terrorisme. Certaines affaires requièrent des moyens considérables. La plus emblématique est celle des attentats du 13 novembre 2015 qui mobilise six juges d’instruction. A ces cas les plus graves s’ajoutent les délits comme l’apologie du terrorisme ou la consultation de sites web ou réseaux sociaux appelant à commettre des actes de terrorisme. En 2016, 1847 délits d’apologie du terrorisme ont été enregistrés alors que les poursuites pour ce motif étaient rares avant les attentats de janvier 2015.

Si le système judiciaire est sous tension, l’administration pénitentiaire est elle aussi soumise à rude épreuve. Non seulement les personnes condamnées pour association de malfaiteurs terroriste sont plus nombreuses et vouées à être enfermées plus longtemps, mais de surcroît, les peines de prison ferme pour apologie ou consultation de sites incitant au terrorisme sont désormais fréquentes. Certaines personnes ont écopé, au cours des derniers mois, de plus de deux ans de prison ferme pour apologie du terrorisme alors qu’il y a une décennie, les peines de cette longueur étaient infligées à des individus étant partis sur une terre de djihad. La conséquence de cette situation est simple : les prisons françaises – déjà surchargées – voient affluer des centaines de détenus radicalisés.

 

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Marc HECKER

Marc HECKER

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Directeur adjoint de l'Ifri, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Des légionnaires patrouillant lors de l’opération sentinelle à Paris
Sécurité intérieure
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La distinction entre menaces internes et externes est souvent exagérée, tant les frontières sont poreuses. Les conflits qui se déroulent à des milliers de kilomètres de la France peuvent avoir des résonances tragiques sur le territoire national.

La radicalisation, le terrorisme ou encore la criminalité organisée ont une dimension internationale qu’on ne peut ignorer.

Image de couverture de la publication
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
Accroche

Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

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Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

Comment citer cette étude ?

Le djihadisme en procès, de L'Ifri par
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