Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Algérie-France : réflexions sur une crise

L’Algérie a acquis son indépendance il y a plus de soixante ans. Paradoxalement, comme en témoigne la grave crise qui vient d’intervenir, les relations avec la France sont plus tendues qu’elles ne l’étaient en 1962, après une « guerre de libération » meurtrière. Ainsi, le temps n’a pas apaisé des relations qui restent fondamentalement conflictuelles malgré les efforts de réconciliation de part et d’autre. Comment expliquer une telle situation ? Quelles sont les racines de la crise actuelle ? Que faire pour avoir avec l’Algérie des relations privilégiées et apaisées ?

Etats-Unis/Iran : "Un risque réel d'aggravation de la crise existe"
L'attaque de deux pétroliers en mer d'Oman accentue encore les tensions entre Washington et Téhéran, dans un contexte déjà explosif. La tension monte encore d'un cran entre les États-Unis et l'Iran. Jeudi, deux pétroliers ont été la cible d'une attaque indéterminée en mer d'Oman dans le Golfe persique. Un premier tanker norvégien a essuyé trois explosions à son bord, et un autre navire japonais a affirmé avoir été touché par un "objet volant", avant de subir une autre explosion à bord, ont rapporté des témoins.
Guerre au Yémen : an V
La guerre au Yémen est entrée dans sa cinquième année et s’est complexifiée.

Another Battle of Algiers
Protests have stopped President Abdelaziz Bouteflika from seeking another term, but it won’t change the military’s domination of the political system. Abdelaziz Bouteflika, the president of Algeria, on Monday announced in a letter that he would not seek a fifth term as president and called off the presidential elections scheduled on April 18.
The Shifting Foundations of Political Islam in Algeria
La compréhension des différentes communautés islamistes algériennes, y compris les groupes militants, les factions modérées et les mouvements populaires, ouvre une fenêtre sur l’avenir sociopolitique incertain du pays.

Egypte : une constitution sur mesure pour le président Al-Sissi
Les pouvoirs du président sont étendus et un amendement allonge la durée de son mandat à la tête du pays comme sa capacité à se représenter. Les ONG dénoncent « un glissement vers une forme de totalitarisme ». Par ailleurs, les relations avec les alliés étrangers du pays se dégradent.
A Protest Made in Algeria
Depuis le 22 février, des milliers d'Algériens sont descendus dans la rue tous les vendredis pour protester contre le cinquième mandat de leur président, Abdelaziz Bouteflika, âgé de quatre-vingt-deux ans.
Le chaos et après - 3 questions à Gilles Kepel
Interview de Gilles Kepel, directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l'ENS, en marge de la conférence Ifri du 20 mars 2019.
2019-2029 : quel monde dans 10 ans ?
Les quatre décennies qui viennent de s’écouler ont profondément modifié les bases mêmes du système international : mondialisation de tous les échanges, révolutions techniques, bouleversement de la hiérarchie des puissances, émergence de la Chine, explosion du Moyen-Orient, mutation des conflits et menaces, inquiétudes climatiques…

Mobilisation en Algérie : "Les femmes sont en train de jouer un rôle très important"
Alors que depuis plusieurs semaines les Algériens sont dans la rue pour réclamer le départ de leur président, Dalia Ghanem, docteure en science politique, analyse la situation sur place.
Après Daech, un nouvel Irak - Vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak
Captation vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak, le 25 février 2019 à l'Ifri.
Mahmoud Ahmadinejad à New Delhi : Le rapprochement indo-américain à l'épreuve du « test iranien »

Quel avenir pour les relations irano-européennes ?
Compte-rendu rédigé par Louis Denisty, stagiaire, Ifri Bruxelles


L'Arabie saoudite
Vers un réajustement de la géographie des alliances stratégiques de Ryad ? Obsédé par la sensation d’encerclement par les forces chiites, et préoccupé par la menace existentielle que fait peser, sur les régimes du Golfe, l’ascension fulgurante de l’organisation de l’Etat islamique, le régime saoudien recentre son agenda diplomatique. Regard.

La Tunisie est-elle suffisamment forte pour lutter contre le terrorisme ?
Mansouria Mokhefi, conseillère pour le Maghreb et le Moyen-Orient à l'IFRI, et Michel Ménard, député socialiste et président du groupe d'amitié France-Tunisie, ont commenté les moyens dont dispose la Tunisie pour mener la lutte antiterroriste.
Des appels à l'union nationale étaient lancés jeudi en Tunisie, sous le choc de l'attaque du musée Bardo de Tunis qui a fait 19 morts dont 17 étrangers, au début de la saison touristique dans un contexte de menace jihadiste croissante. Plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées mercredi soir dans le centre de Tunis pour dénoncer cette attaque, criant notamment "La Tunisie est libre, les terroristes dehors".
L'attaque du Bardo est sans précédent pour la Tunisie depuis avril 2002 et l'attentat suicide contre une synagogue à Djerba - au sud du pays - qui avait coûté la vie à 14 Allemands, deux Français et cinq Tunisiens. Al-Qaïda l'avait revendiqué. C'est aussi la première fois depuis la révolution de janvier 2011 que des civils sont visés, alors que le pays s'est imposé comme un modèle de stabilité et d'ouverture dans le monde arabe, l'essentiel des Etats du Printemps arabe ayant basculé dans le chaos et la répression.

« L'armée tunisienne n'est pas à la hauteur face à la menace jihadiste »
Professeur à la New York University et spécialiste du monde arabe à l'Institut français des relations internationales (Ifri), Mansouria Mokhefî juge que le coup porté à la démocratie tunisienne est terrible.
Lire l'article ci-joint en pdf
Tunisie : la transition vers la démocratie menacée par la montée d'un islam radical
Berceau du printemps arabe, la Tunisie a réussi là où les autres pays arabes ont échoué, notamment la Libye et l'Egypte. Cette transition démocratique y est néanmoins menacée par la montée d'un islam radical et le retour au pays de centaines de jihadistes que la jeune démocratie tunisienne peine à contrer.
Édition spéciale "Attaque terroriste à Tunis"
Ce mercredi 18 mars 2015, Serge Moati, réalisateur et journaliste, Mansouria Mokhefi, conseillère pour le Maghreb et le Moyen-Orient à l'IFRI, et Ulysse Gosset, spécialiste politique étrangère à BFMTV, ont décrypté l'attaque du musée du Bardo à Tunis, dans une édition spéciale, présentée par Ruth Elkrief, sur BFMTV.
«La réponse anti-jihadiste doit être militaire et politique»
Denis Bauchard, ancien ambassadeur, diplomate et conseiller pour le Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI), est notre invité du Matin sur RFI. Il réagit au micro d'Arnaud Pontus sur le Sommet international contre le terrorisme à Washington et l'instabilité au Moyen-Orient.

En frappant la Libye, l'Egypte veut réaffirmer son statut de puissance
Après avoir bombardé les positions de l'Etat islamique en Libye, Le Caire défend l'idée d'une campagne militaire sous mandat de l'ONU dans ce pays. Il sera cependant difficile de trouver le consensus nécessaire à une telle action.
France 24 : Organisation de l'État islamique, la Jordanie riposte
La réponse des autorités jordaniennes ne s'est pas fait attendre. Elles ont exécuté deux jihadistes dont la femme irakienne, condamnée à mort pour des attentats à Amman et que voulait négocier l'Organisation de l'État islamique, en échange du pilote jordanien.
Invités :
Claude MONIQUET, Consultant spécialiste de la lutte contre le terrorisme. Président de l'European Strategic Intelligence and Security Center (ESISC)
Denis BAUCHARD, Conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI (Institut Français des relations internationales). Ancien ambassadeur de France en Jordanie (1989-1993)
La menace de l'Etat islamique est à prendre «très au sérieux»
Dans une message audio, les djihadistes menacent nommément les ressortissants français à cause de l'engagement militaire en Irak. Les implications stratégiques de cet appel sont inédites.
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