Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne
La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration.
Nigeria: selon Benjamin Augé, «Buhari a relancé l’espoir de la diplomatie américaine»
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, achève une visite de quelques jours aux Etats-Unis, signe de rapprochement entre les deux pays, qui sont préoccupés par les nombreuses attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram) au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, revient sur les conditions d'une relation apaisée entre les deux pays. Il répond aux questions de Bineta Diagne.
China looking to learn from France about Africa
Trade is the focus of a three-day visit to France that Chinese Prime Minister Li Keqiang started on Tuesday. Beyond deals with French companies, China and France are expected to sign an agreement on joint infrastructure projects in Asia and Africa.
Nigeria : trois défis immédiats pour le président Muhammadu Buhari
Les élections seront-elles l’étincelle qui mettra le feu au Burundi ?
Tous les éléments d’une confrontation violente sont en place en Burundi. En observant les derniers développements, il semble que les éléments qui ont conduit par le passé à des massacres et à une longue guerre civile au début des années 1990 se remettent en place.
Lire la suite de la tribune de Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Ifri et directeur du programme Afrique centrale d'international Crisis Group sur LeMonde.fr
Trajectoires africaines - Après la crise : le retour de l’hypercroissance
Touchée par la crise économique, le virus Ebola ou encore la baisse des cours de pétrole, les économies d'Afrique présentent toujours une remarquable résilience face aux grands risques qui pèsent habituellement sur les économies mondiales. Quelles sont les ressorts de cette résilience ? Quelles sont les limites structurelles de la croissance africaine ? Et d’ailleurs, quels sont les pays/acteurs qui en tirent profit?
Hélène Quénot-Suarez, chercheur à l'Ifri, répond aux questions de Xavier Martinet sur France Culture
Éradiquer la violence : les armées prises en défaut
Comment expliquer le manque d’efficacité des armées, près d’un demi-siècle après l’accession à l’indépendance de la plupart des Etats africains ? Quelles sont les raisons d’un manque persistant de professionnalisme militaire sur quasiment l’ensemble du continent ? S’agit-il seulement d’une question de moyens – humains et matériels ? Est-ce qu’il n’y a pas, aussi, des raisons purement politiques ? Quels sont les efforts consentis pour améliorer l'efficacité militaire?
Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Ifri et directeur de programme Afrique centrale d'International Crisis Group, est l'invité de l'émission Trajectoires africaines sur France Culture.
Destitution du président malgache Hery Rajaonarimampianina
C’est un camouflet pour le président malgache Hery Rajaonarimampianina. Mardi 26 mai, les députés ont voté sa destitution à une très large majorité. Inefficacité, haute trahison, violation grave de la Constitution… voilà les raisons avancées pour justifier cette motion. La Haute Cour constitutionnelle va désormais devoir statuer. Mais en attendant, quels enseignements faut-il en tirer ? Mathieu Pellerin, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de Madagascar répond aux questions de Florence Morice.
Madagascar : « Ce scénario était malheureusement prévisible »
Burundi: le maillon faible de l'équilibre post-Rwanda ?
Situation très incertaine au Burundi. L’ancien chef des renseignements du pays assure avoir démis le président sortant de ses fonctions. Ce dernier se trouve en Tanzanie, pour un sommet régional justement consacré à la situation burundaise. Depuis que Pierre Nkurunziza a annoncé vouloir briguer un 3e mandat de chef d’Etat, le pays est soumis à des violences. Va-t-on vers un embrasement généralisé ?
Invité(s) :
Christine Deslaurier, chargée de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), spécialiste de la sociohistoire des institutions armées au Burundi
Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'IFRI, directeur du programme Afrique centrale d'International Crisis Group.
Sonia Rolley, journaliste, grand reporter pour RFI et Libération
Pierre Benetti, journaliste à Libération, correspondant au Burundi
Burundi. À l’approche des élections, pourquoi l’embrasement est-il craint ?
Tout porte à croire qu’une nouvelle phase de guerre civile va embraser le pays, après celle de 1993 à 2006. Les affrontements ethniques sont chroniques (80 % de Hutus, 15 % de Tutsis peut-être), sans parler des radicalisations politiques. Le président Nkurunziza brigue un troisième mandat, dans ce pays grand comme cinq départements français (10 millions d’habitants), dans des conditions juridiques fort douteuses. Des communales et législatives le 26 mai, une présidentielle le 26 juin.
Invité :
Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'IFRI, directeur du programme Afrique centrale d'International Crisis Group.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2025, l’Ifri accompagne plus de 80 entreprises et organisations françaises et étrangères.