Première tournée délicate à l'étranger pour Donald Trump
La tournée internationale de Donald Trump commence aujourd'hui par l'Arabie saoudite et s'achèvera en Italie pour le sommet du G7. Aujourd'hui : départ pour l'Arabie saoudite. Dimanche: discours sur « une vision pacifique » de l'islam à Riyad. Lundi : visite en Israël. Mardi : visite à Bethléem et rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Mercredi : Donald Trump est au Vatican, où il est reçu par le pape François. Jeudi : réunion de l'Otan à Bruxelles, déjeuner prévu avec Emmanuel Macron. Vendredi 26 et samedi 27 mai : G7 en Sicile.
Les relations avec la Russie
Redevenue centrale après l’annexion de la Crimée en 2014, la question des relations avec la Russie est restée relativement en marge du débat en France, sans pour autant en être absente. Le prochain président, quel qu’il soit, héritera de relations franco-russes passablement dégradées, marquées par des sanctions et des contre-sanctions liées à l’intervention russe en Ukraine, ainsi que de différends sur le dossier syrien étalés au Conseil de sécurité de l’ONU.
Corée du Nord : premier test pour la diplomatie Trump
Les récentes tensions entre Washington et Pyongyang sont la première épreuve pour l'administration Trump sur le terrain diplomatique. La fermeté affichée par le président américain et son vice-président Mike Pence traduit-elle un véritable changement de doctrine stratégique ?
Comment expliquer le revirement international de Donald Trump ?
Comment expliquer le revirement international de Donald Trump ? Analyse avec Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord de l'Ifri.
« Trump subit le poids de sa fonction et la pression de ses conseillers »
Depuis plusieurs jours, le chef de l’Etat américain multiplie les volte-face sur sa politique étrangère, sociale et économique. La chercheuse Laurence Nardon, spécialiste des Etats-Unis, y voit un assagissement du président toujours imprévisible.
Mercredi, Donald Trump rencontrait le secrétaire général de l’Otan (Alliance atlantique), Jens Stoltenberg, à Washington. Dans un retournement public, le président américain a déclaré que l’organisation n'«était plus obsolète». Il avait affirmé le contraire mi-janvier. Laurence Nardon est directrice du programme Amérique du Nord à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Elle décrit à Libération comment la normalisation, tant annoncée, de Donald Trump pourrait bien être en train de se produire, après bientôt trois mois à la Maison Blanche.
L’attentat de Saint-Pétersbourg, un coup dur pour Poutine ?
Akbarjon Djalilov, 22 ans. L'auteur de l'attentat-suicide du métro de Saint-Pétersbourg, ville natale du président russe, qui justement s'y trouvait, a aujourd'hui un nom. Il a aussi un visage, comme l'a officiellement annoncé hier le Comité d'enquête russe, alors que des photos d'un jeune homme à lunettes, en parka rouge et bonnet bleu, circulent depuis hier matin sur les réseaux sociaux.
Visites successives à Washington du maréchal al-Sissi et du roi Abdullah II
Semaine diplomatique chargée pour Donald Trump aux États-Unis. Avant le président chinois Xi Jinping et le jordanien Abdallah II, le dirigeant américain reçoit aujourd'hui son homologue égyptien Abel Fatah al-Sissi, avec la volonté affichée de renforcer les liens et de mettre en sourdine les critiques sur les droits de l'homme de l'administration Obama. L'analyse de Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Le jeu de la Russie en Méditerranée
Après l'intervention directe de la Russie en Syrie, on assiste désormais à un intérêt renouvelé du Kremlin pour la Libye. Regard sur la réémergence de la puissance russe au Proche et Moyen-Orient.
La Russie replace ses pions en Libye
Moscou aurait déployé des forces spéciales à Sidi Barrani et Marsa Matrouh, à l’ouest de l'Égypte, non loin de la frontière libyenne. Une information démentie par le ministre de la Défense russe, mais que les politologues jugent probable dans la mesure où Moscou tente de s’impliquer toujours plus dans le dossier libyen.
"La Russie souhaite que la France revienne à son héritage gaullien"
François Fillon, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon... Les partisans d'un rapprochement de la France avec la Russie de Vladimir Poutine sont nombreux, parmi les candidats à la présidentielle. A la tête de l'Association dialogue franco-russe, le député Thierry Mariani (Les Républicains) s'est rendu à Moscou jeudi 16 et vendredi 17 mars pour plaider en faveur d'une plus grande coopération entre les deux pays. La lutte contre le terrorisme, les intérêts économiques des entreprises françaises sur place, mais aussi les liens historiques et culturels sont mis en avant par les défenseurs d'une ligne Moscou-Paris.
"Avec Moscou, il y a toujours un dossier qui fâche"
François Hollande était à Moscou jeudi pour une visite express. C'est court pour décongeler les relations franco-russes ?
- C'est un premier pas. Depuis vingt ans, et les années Elstine, il y a toujours un dossier qui fâche. Le thème de cette visite est d'abord économique et son orientation est plutôt positive, même si toutes les attentes ne seront pas exaucées.
Russie: la tentation du repli
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a laissé entendre, récemment, qu’une nouvelle doctrine de politique étrangère était en cours de rédaction. Sa déclaration intervient dans un contexte international délicat pour Moscou. Les relations avec Washington se sont nettement refroidies depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin.
Russia's diplomacy is more active than it was ten years ago
Since December 2011 there is a real convergence between the perception of President Vladimir Putin and the perception of Russia, especially, in the Western media.
That leads to several comments. The first is the feeling that there is now a new, much more concentrated power in the Kremlin, and that to some extent leads to the question about the very difficult challenge for Russia to build balanced institutions. And there is the perception that, on this particular point, Russia has not made progress. And this is the main area of concern as seen from outside.
Russie : impuissance et capacité de nuisance
La Russie est un partenaire commercial (armement, hydrocarbures) de la Syrie qui abrite une base permanente de la flotte maritime militaire à Tartous. Et elle a envoyé de nombreux conseillers techniques à Damas.
Syrie : ne pas se tromper sur la Russie
Trois épisodes récents révèlent la confusion qui entoure souvent la Russie en France. De la Syrie a l'OMC, en passant par le procès des Pussy Riot, les positions russes souffrent d'un manque d'analyse, préjudiciable a l'action A court terme, il s'agit d'identifier les leviers auxquels la diplomatie russe est la plus sensible en reliant les niveaux d'analyse. À moyen terme, il s'agit de redéfinir les priorités de la politique française à l'égard de Moscou en ne confondant pas interêts et valeurs, et en distinguant le souhaitable du possible.
La Russie version OMC, terre d'opportunités pour les industriels français ?
Une nouvelle Russie avide d'investissements étrangers se profile-t-elle ? L'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ne signifie pas une ouverture sans limite du marché, tempèrent les analystes.
La Russie est un immense marché aux portes de l'Europe. Mais sur son entrée dans l'OMC rendue effective ce 22 août, les avis sont mitigés.
Russia: the bear's grip falters
We should all be able to agree on a fact: despite the growing international indignation toward it, Russia’s position on Syria has remained remarkably consistent throughout the crisis there. By blocking passage of any resolution at the UN Security Council, Russia has gained both an international visibility and influence that go far beyond its means. And it is precisely this on which the Kremlin seeks to capitalize.
Russie. Visite du président Poutine en Israël et dans le reste du Proche-Orient : les intérêts de Moscou dans la région
La visite de Poutine au Moyen-Orient s'inscrit dans un contexte délicat. En effet, le soutien russe à la Syrie suscite une réprobation croissante de la communauté internationale, sans pour autant infléchir la position de Moscou. Il y a également la tentation de conférer un rôle accru à Téhéran sur la scène régionale, tout en procédant à un rapprochement avec Israël. Moscou fut le premier état à reconnaître l'existence de l'état hébreu en 1948, et il semble aujourd'hui que Poutine rejoigne un peu la positon d'Obama qui, après avoir soutenu les révolutions arabes, préfère désormais se rapprocher du plus stable et du plus ancien allié qu'il a dans la région.
France-Russie : "Dans la continuité plus que la rupture"
Vladimir Poutine a rencontré pour la première fois François Hollande vendredi soir. Pour leJDD.fr, Thomas Gomart, directeur du centre Russie-NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri), décrypte la nouvelle relation franco-russe, dont le premier dossier est la crise syrienne.
Les Européens, la France en particulier, peuvent-ils influer sur la position de Vladimir Poutine dans le dossier syrien?
- Le principe même de la diplomatie est toujours d'influer son partenaire. La discussion sur le dossier syrien est très compliquée. Pour les Russes, il y a deux aspects diplomatiques qui bloquent : le risque de crise iranienne qu'engendrerait la chute de Bachar el-Assad et la relation russo-israélienne (une partie considérable de la population israélienne est originaire de Russie, Ndlr). Au sein de la communauté internationale, Vladimir Poutine veut exploiter sa position centrale et incontournable.
Syrie : la Russie a-t-elle vraiment la clé de la sortie de secours ?
La Syrie est l'un des plats principaux du dîner entre François Hollande et Vladimir Poutine. Pensez-vous que le président français puisse infléchir le soutien sans faille du président russe à Bachar al-Assad ?
- Faire changer d'avis Poutine est assez illusoire, compte-tenu du personnage et de la continuité remarquable de la position russe sur le dossier syrien. Je le vois mal changer.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2025, l’Ifri accompagne plus de 80 entreprises et organisations françaises et étrangères.