Droit et justice
Réguler le monde par le droit et la justice est une idée ancienne qui s'est heurtée à de nombreuses difficultés. Un phénomène qui gagne de l'ampleur est l'extraterritorialité de législations nationales.
La loi du plus fort ? La place du droit dans les relations internationales
Deux auteurs de la revue Politique étrangère de l'Ifri, Joël Hubrecht, responsable du programme Justice pénale internationale (IHEJ) et Marion Leblanc-Wohrer, ancienne rédactrice en chef de L’Agefi Hebdo, échangent sur les liens entre justice et politique à l'échelle mondiale lors d'un débat à la Bibliothèque publique d'information dans le Centre Pompidou à Paris. Débat modéré par Dominique David, conseiller du président de l’Ifri, et co-rédacteur en chef de Politique étrangère.
À La Haye, Aung San Suu Kyi demande à être entendue
Les médias occidentaux, notamment français, sont partisans quand ils lâchent leur verdict sans même avoir pris le temps d’analyser le discours d’Aung San Suu Kyi ou de faire un détour par l’histoire, pourtant nécessaire, pour comprendre la complexité d’un parcours national heurté. Aung San Suu Kyi a décidé d’aller elle-même défendre devant la Cour internationale de Justice la cause de son pays accusé de génocide ; l’approche gambienne fait glisser les accusations de l’armée et de ses chefs vers la responsable de l’exécutif.
Les sanctions internationales : une arme à double tranchant
Depuis la chute du mur de Berlin, Européens et Américains ont multiplié les sanctions pour amener des pays à négocier ou à plier. Mais leur efficacité est souvent limitée et contre-productive. Bombarder ou sanctionner ?
De quoi le retour de la Russie au Conseil de l’Europe est-il le nom ?
Le Conseil de l’Europe a facilité le retour de la Russie en son sein, mercredi. Une décision qui crée des remous diplomatiques alors que l’institution marche sur des œufs d’un point de vue financier. Cinq ans après sa suspension pour cause d'annexion de la Crimée, la Russie réintègre le Conseil de l’Europe. Son Assemblée plénière (APCE) a voté, dans la nuit du 24 au 25 juin, de nouvelles règles de fonctionnement permettant ce retour. En 2014, la délégation russe avait, entre autres sanctions, été suspendue de son droit de vote.
UE - Russie : statu quo ou nouveau départ ?
La délégation russe a retrouvé lundi son droit de vote au Conseil de l'Europe, 5 ans après sa suspension en raison de l’annexion de la Crimée. L'organisation est la première à lever des sanctions contre la Russie, sous l'influence de la France et de la Belgique. L'institution en ressort divisée.
Haute technologie: le monde coincé entre les États-Unis et la Chine
En mai 2019, le président américain Donald Trump a placé le géant technologique chinois Huawei sur une liste noire de sociétés avec lesquelles les acteurs américains du secteur ne pourront plus commercer. Quels sont les enjeux, pour les Etats-Unis et la Chine, mais aussi pour l’Europe, de la mise au ban de Huawei ? Quelles pourraient être les perturbations sur les chaînes de valeur ?
La Russie, aussi, a la sanction facile
Les compagnies russes ne pourront plus se rendre en Géorgie à compter du 8 juillet. Vladimir Poutine a signé un décret interdisant aux compagnies aériennes russes de voler vers la Géorgie à partir du 8 juillet, officiellement pour des raisons de sécurité. L’ex-république soviétique n’est pas le seul pays sanctionné dès lors que sa politique déplaît à Moscou.
Huawei, un symbole
Donald Trump et l’affaire Huawei : un pari hasardeux ?
La décision unilatérale du Président d'interdire le géant chinois sur le sol américain et d'ordonner à Google de cesser toute relation d’affaire avec cette firme, va entraîner des effets sur le champ numérique mondial, Europe comprise.
Chine/Etats-Unis : Game of phones
Dimanche dernier, Google a annoncé la suspension de ses services à destinations de Huawei. Une décision qui concerne plus particulièrement l’utilisation d’Android par les smartphones de la marque chinoise. Le géant des télécoms va-t-il s'en relever ? La Chine peut-elle répondre à ces sanctions ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2025, l’Ifri accompagne plus de 80 entreprises et organisations françaises et étrangères.