Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés

Le débat sur la gouvernance fédérale au Pakistan
Avec l'adoption du 18e amendement en avril 2010, le Parlement pakistanais entendait, entre autre réformes, tourner la page des habitudes centralisatrices qui avait eu la faveur de la plupart des dirigeants du pays, notamment militaires, et qui avait été un facteur de tension avec les provinces.
La projection économique des pays du Maghreb sur l'Afrique subsaharienne
Largement interrompues dès les prémisses de la période coloniale, les relations commerciales entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne prennent un nouvel essor avec l’ère des indépendances. Toutefois, la stratégie de projection économique des trois pays du petit Maghreb reste, jusqu’à la fin des années 1990, très fortement marquée par la politique africaine du pays.
La présence économique chinoise et indienne au Maghreb
L'un des faits saillants des deux dernières décennies a été la montée en puissance de la Chine et de l'Inde dans le monde, reflétée en particulier par une présence économique toujours plus importante, que ce soit sous forme de flux commerciaux ou à travers des investissements directs à l'étranger.
Restée pendant longtemps la "chasse gardée" des anciennes puissances coloniales, l'Afrique n'échappe pas non plus au mouvement et la présence chinoise et indienne s'y intensifie, faisant naître des inquiétudes, surtout chez les partenaires traditionnels de l'Afrique.
Stratégie et présence économiques des Etats-Unis au Maghreb
Avant les attentats du 11 septembre, les rapports entre les Etats-Unis et le Maghreb tendaient à se renforcer. Après avoir longtemps cédé le champ au partenaire "naturel" européen, l'action américaine au Maghreb s'inscrivait alors dans une dynamique déclenchée deux ans plus tôt par un membre de l'administration Clinton, Stuart Eizenstat, en vue de réduire les obstacles intrarégionaux et stimuler les investissements américains vers une région où ils sont peu représentés. Washington donnait ainsi l'impression de s'impliquer davantage pour promouvoir l'émergence d'un marché maghrébin fort, complémentaire et intégré à l'économie mondiale.
Le Maroc et sa "nouvelle frontière" : lecture critique du versant économique de la stratégie africaine du Maroc
Depuis l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir, la politique africaine du Maroc a connu un certain nombre d'évolutions notables par rapport à la période de son prédécesseur. Il n'y a pas, à proprement parler, de rupture, mais à la fois une continuité, une accélération et une diversification.
Japan's Ambivalent Diplomacy on Climate Change
Le Japon se présente souvent comme un leader sur les questions environnementales. Si la majorité des politiques mises en oeuvre par le Japon pour gérer la question du changement climatique respectent les normes internationales, certaines peuvent s'y opposer.
De Kunming à Mandalay : la nouvelle "Route de Birmanie". Développement des échanges commerciaux le long de la frontière sino-birmane depuis 1988
Ce papier analyse les relations sino-birmanes et cherche à rendre compte de la vitalité et de la complexité des relations commerciales frontalières.
L'Allemagne, la France et le renouveau des rapports États-Unis/Europe dans le cadre de l'OTAN
La nomination de Vale de Almeida : un symbole de la prédominance de la Commission sur le Service Européen pour l'Action Extérieure ?
La récente nomination de João Vale de Almeida à la tête de la délégation européenne à Washington DC a provoqué des vagues de controverse parmi les Etats-membres. Pourquoi cette manoeuvre de Catherine Ashton est-elle devenue si polémique ? Que nous dit-elle à propos de la position institutionnelle du nouveau Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE) ?
Les "émeutes de la faim" au Sénégal : Un puissant révélateur d'une défaillance de gouvernance
L’expression " émeutes de la faim ", qui a été utilisée lors des manifestations de la fin 2007 / début 2008 dans une trentaine de pays dans le monde, dont une majorité de pays africains, rassemble des phénomènes de nature très différente d’un pays à l’autre. Nous nous attacherons dans cette note à revenir sur le cas du Sénégal, pays où les " émeutes " ont été nombreuses.
Une rapide recension des différentes " manifestations " de mécontentement qui ont secoué ce pays laisse apparaître, entre autres, la faillite d’un secteur agricole qui, bien qu’employant presque 60 % de la population active, n’arrive pas à nourrir la population sénégalaise. Un tel constat invite à s’interroger sur les causes structurelles, qui ne peuvent être réduites à des raisonnements économiques. Bien vite, la défaillance de gouvernance apparaît dans toute sa béance : accoutumance aux importations, structure monopolistique de l’importation de certains produits, sacrifice des populations rurales pendant des décennies pour s’assurer de prix raisonnables pour les consommateurs urbains, bien plus redoutés par le pouvoir. Les blocages ne sont pas toujours là où on les croit.
Alain Antil est responsable du programme Afrique subsaharienne à l'Ifri
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