Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés
La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."
Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Juncker, l'optimiste
Sécurité, investissement, aide à l'Afrique: des annonces ont été faites par le président de la Commission européenne. Pour Hans Stark : Jean-Claude Juncker ne pratique pas la langue de bois et " plutôt que d'aller trop loin dans l'autoflagellation, Juncker a voulu donner de l'espoir aux Européens".
A l’occasion du G-20, le ressac de l’économie chinoise est-il durable ?
Premier exportateur mondial, deuxième PNB mondial, la Chine accuse depuis quelque temps une croissance moindre. Comment interpréter cette évolution ?
"La Françafrique est "derrière nous", dit Ayrault sur le Gabon"
La France est partenaire des pays africains mais n'a pas vocation à s'intégrer dans leurs affaires internes, à déclaré vendredi Jean-Marc Ayrault sur fond de crise électorale au Gabon, ancien pilier de la "Françafrique".
Quels enjeux pour la présidence chinoise du G20 les 4 et 5 septembre prochains à Hangzhou ? Retour de mission : Pékin, juin 2016
Interview vidéo avec Françoise Nicolas et Alice Ekman, Centre Asie de l’Ifri, 18 juillet 2016
Croissance, terrorisme, migrants : les grands défis du G7 au Japon
L'île japonaise d'Ise-Shima reçoit le sommet du G7, réunion des dirigeants des sept économies les plus puissantes au monde : les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada et enfin le Japon. Parmi les sujets abordés, la croissance mondiale, la lutte contre le terrorisme, les revendications maritimes disputées de la Chine ou encore la crise migratoire. Mais que peut-on attendre de ce grand rendez-vous ?
“A ce stade”, c’est non : la France monte en première ligne contre le projet de TTIP
Pour Vivien Pertusot, les déclarations françaises ne vont pas empêcher pour autant la poursuite des négociations. “Quand la Commission s’empare d’un sujet, elle va généralement jusqu’au bout. Il est donc difficile d’envisager un arrêt pur et simple des négociations dans les prochains mois”, a-t-il expliqué.
Vers un nouvel ordre économique mondial
Malgré le ralentissement chinois et les récessions russe et brésilienne, les pays émergents pourraient provoquer un bouleversement géopolitique sans précèdent en redistribuant les billets d'entrée au « club » du G20.
L'Asie du Sud-Est, en situation de « complexification confuse »
A l'occasion du salon aéronautique de Singapour, le Journal de l'Aviation s'est penché sur la situation géostratégique de l'Asie du Sud-Est, considérée comme un « moteur de l'économie mondiale », selon un rapport parlementaire. Alors que les exportations françaises vers Singapour atteignaient 5,9 milliards d'euros en 2012 et que la relation bilatérale entre la France et Singapour en matière de défense est décrite comme un « axe structurant » dans un rapport parlementaire, la « première destination des investissements français » dans la zone ASEAN est également vue comme un « point d'entrée », en raison de sa position stratégique sur la zone.
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