Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés

De Cuba à l'Ukraine : le signalement stratégique et la dissuasion nucléaire
Le signalement stratégique – ensemble de signes et de manœuvres visant, hors temps de guerre, à rendre crédible la menace d'usage des instruments nucléaires – est de retour.

Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK

« Ce n’est pas la première fois que les Russes testent un missile sur le champ de bataille avant de le déclarer opérationnel. Ils l’avaient fait, par exemple, pour le missile de croisière hypersonique Zircon, en 2021, en Syrie, mais cela n’avait jamais été vu avec un missile IRBM, » explique Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Chloé Hoorman, Benjamin Quénelle et Elise Vincent dans Le Monde

« Ce changement d'échelle est significatif et c'est un signal stratégique beaucoup plus fort et important que tout ce qu'on a pu voir à présent, notamment les discours de Poutine », précise Héloïse FAYET, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Yves Bourdillon dans les Échos
OTAN : 75 ans de solidarité stratégique (replay)
Guerre en Ukraine, partage du fardeau entre Alliés, désengagement des Etats-Unis de l'Europe, nouveaux domaines de conflictualité... Alors que l'Alliance vient de fêter ses 75 ans et que l'ère Stoltenberg touche à sa fin après dix ans la tête de l'organisation, l'agenda de l'OTAN témoigne de la diversité de ses domaines d'actions mais aussi des différentes perceptions des Alliés sur l'ensemble de ces enjeux.
Au lendemain du sommet de Washington, cette conférence réunissant diplomates, militaires et chercheurs a pour ambition d'analyser les perspectives à court et moyen terme pour l'Alliance atlantique.

La Chine a mené son premier essai de missile balistique hors de ses frontières depuis 1980
Pékin, qui disposerait d’environ 500 têtes nucléaires, avait réorganisé sa force missilière à l’été 2023 après d’importants scandales de corruption.
Poutine aux commandes d'un bombardier nucléaire
Le président russe s'envole à bord d'un bombardier capable de porter l'arme nucléaire. Vladimir Poutine alimente ainsi son culte de la personnalité permanent, mais cherche surtout à replacer la dissuasion nucléaire au centre du jeu géostratégique. Présenté par Sonia Devillers, le magazine qui analyse les images de notre époque.

Quelle est cette arme nucléaire spatiale que développent les Russes dans le secret ?
Bien qu’on ne sache pas grand-chose sur lui, un programme nucléaire d’armement spatial russe déchaîne les passions, notamment aux États-Unis. Il pourrait être développé dans le but de cibler des satellites ennemis, mais rien n’indique qu’il est à un stade avancé.
Nucléaire : "Personne ne parle de partager la dissuasion !"
Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, reviennent jeudi 2 mai dans le Talk de franceinfo sur la volonté d'Emmanuel Macron d'"ouvrir le débat" à l’échelle de l’Union européenne autour de "la défense antimissile, des tirs d’armes de longue portée et [de] l’arme nucléaire".

On vous explique le "débat" ouvert par Emmanuel Macron autour de l'arme nucléaire française dans la "défense européenne"
Le chef de l'Etat a provoqué de vives réactions en déclarant que la France, qui est dotée de l'arme nucléaire, pourrait contribuer davantage à la protection de l'Europe.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.

La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
Menace nucléaire : Vladimir Poutine au stade de l’escalade
Le président russe a de nouveau agité le spectre de l’arme atomique avec des menaces situées «un cran au-dessus» lors son allocution télévisée de mercredi matin, selon des spécialistes de la dissuasion.
Le retour de la menace nucléaire
La guerre chaude est-elle de retour ? La menace nucléiare militaire, celle qui croyait amoindrie avec la chute de l'URSS, a ressurgi avec la déclaration de Vladirmir Poutine, le 27 février 2022, qui annonçait mettre en alerte la "force de dissuasion" russe. Où en est-on, six mois après le début de la guerre ?
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Traité New Start : la fin des inspections sur les sites militaires russes «est un symbole assez inquiétant»
La Russie a annoncé lundi 8 août 2022 la suspension des inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New START en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux États-Unis. Le traité New START est un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances renégocié en 2021. Les explications de Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et coordinatrice du programme Dissuasion et prolifération.
Les trois différends qui bloquent toujours les négociations sur le nucléaire iranien
Un accord sur le nucléaire iranien est imminent, quasiment une question d'heures... depuis novembre dernier. Les négociateurs annoncent régulièrement être très près du but, à savoir le rétablissement du traité dit JCPoA de 2015 par lequel l'Iran acceptait de geler de manière vérifiable son programme nucléaire en échange d'une réintégration internationale.
Mais les obstacles semblent toujours aussi insurmontables, malgré la remise par l'Union européenne il y a huit jours d'une énième proposition de compromis, et la réponse optimiste de Téhéran, lundi, qui évoque pourtant juste un accord sur... le calendrier des négociations.

La guerre en Ukraine risque d'inciter davantage de pays à se doter d'armes nucléaires
Nombre de pays pourraient juger nécessaire de se munir d'un arsenal de dissuasion nucléaire au vu de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. D'ores et déjà, la moitié de l'humanité vit dans des pays dotés de bombes atomiques.
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