Le chemin difficile du plan de Merkel et Macron pour relancer l'économie européenne
La proposition de création d'un « fonds de reconstruction » pour l'Europe présentée par Angela Merkel et Emmanuel Macron lundi dernier est confrontée à un chemin semé d’embûches. Ce n'est qu'à la fin de ce voyage, parsemé de négociations incertaines, que cette idée pourrait voir le jour.
Une idée ne devient pas nécessairement une réalité, même si l'on souhaite ardemment qu'elle le devienne. On peut en dire autant de la proposition franco-allemande faite cette semaine par la chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron.
Ils considèrent comme fondamentale pour l'avenir du « vieux » continent cette idée, selon laquelle l'Union européenne va générer une dette commune de 500 milliards d'euros pour créer un « fonds de reconstruction » avec lequel relancer l'économie continentale après la crise générée par le COVID-19. Mais dans une Europe à 27 membres, peu de propositions naissent avec l'accord de tous.
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L'Autriche fait partie de ces nations qui, avec les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, ont rapidement montré leur opposition à l'idée franco-allemande. De plus, le chancelier autrichien Sebastian Kurz a promis un plan économique qui servira de réponse à l'idée avancée par Merkel et Macron, selon le quotidien autrichien Oberösterreichische Nachrichten.
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« Ces pays ne souhaitent pas augmenter leur part du budget européen, et sont réticents à participer au futur remboursement des prêts qui seraient faits au nom de l'Europe sur les marchés parce qu'ils n'en bénéficieraient pas autant que d'autres pays », a expliqué à NIUS Paul Maurice, expert des questions européennes à l'Institut français des relations internationales (IFRI)
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>> Voir l'article original paru en espagnol sur le site de NIUS (Nueva Información Útil y Sencilla) : « El difícil camino del plan de Merkel y Macron para reactivar la economía europea ».