02
jan
2023
Espace Média L'Ifri dans les médias
Amélie FEREY, articlé publié sur AOC

Quand la démocratie israélienne se retourne contre elle-même

Après sept semaines de tractations, Benyamin Netanyahou a présenté jeudi son nouveau gouvernement. L’accord de la coalition convenu après les dernières législatives donne à plusieurs figures de l’extrême-droite anti-arabe, ouvertement raciste, théocratique et homophobe, des ministères-clés. De nombreux intellectuels mais aussi certaines institutions disent leur inquiétude de voir mourir la démocratie israélienne.

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Benjamin Netanyahou aurait été bien inspiré de se rappeler de cette leçon avant de faire alliance avec la liste « Sionisme religieux » (HaTzionut HaDatit), nouvelle force politique ayant obtenu 14 sièges aux dernières élections du 1er novembre dernier, les cinquièmes en trois ans. Certes, leurs résultats sont sans appel : après 18 mois dans l’opposition, Benjamin Netanyahou, l’infatigable leader du Likoud, revient au pouvoir. En dépit des trois affaires de corruption pour lesquelles il est aujourd’hui mis en cause, sa formation a obtenu 32 sièges sur 120 à la Knesset.

Il a ainsi pu annoncer la composition du 37ème gouvernement d’Israël au président Isaac Herzog vingt minutes avant le délai fixé, et après sept semaines d’intenses tractations entre les partis formant la coalition. Ce retour se fait cependant au prix d’une alliance qui laisse songeur sur l’avenir de la démocratie israélienne. La liste « Sionisme religieux » rassemble en effet le courant mené par Bezalel Smotrich, qui se voit confier le ministère des Finances en alternance avec le leader du Shas Aryeh Deri, condamné pour fraude fiscale, et celui du parti Puissance juive (Otzma Yehudit), dirigé par Itamar Ben Gvir. 

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Mots-clés
Israël