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Peace building : peut-on acheter la paix ?

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invité de l'émission Cultures Monde sur

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Le 33e sommet de l’Union africaine s’est tenu ces deux derniers jours (dimanche 9 et lundi 10) à Addis-Abeba, autour d’un ambitieux programme : « Faire taire les armes en 2020». Pour y parvenir, l’organisme veut travailler sur les causes de la violence, en favorisant le développement.

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Mais qu’y a-t-il vraiment derrière les discours ? L’Union africaine a-t-elle vraiment l’ambition d’en faire plus sur le plan socio-économique aux dépens de volet militaire ? C’est en tout cas une question ancienne et ô combien importante : faut-il d’abord garantir la sécurité pour permettre le développement, ou d’abord engager le développement pour faire émerger la sécurité ? 
 
De la République démocratique du Congo au Mali, en passant par la Somalie, les deux options ont montré leurs limites respectives. Des milliards de dollars ont été consacrés à l’aide au développement et au peace-building, avec un succès mitigé. 
 
Alors qu’un pays comme le Rwanda a su, dans les années qui ont suivi le génocide, allouer les fonds des bailleurs internationaux à la mise en place d’institutions fortes et à la reconstruction du pays, pour devenir, en quelques années, une puissance régionale d’envergure, d’autres, comme le Mali, ont été soutenus par des aides pendant des années sans que cela ne les empêche de sombrer dans la violence.
 
Comment faire en sorte que l’argent des bailleurs internationaux serve réellement à reconstruire durablement les régions détruites et à réhabiliter les Etats faillis ? Dans des contextes d’instabilité politique structurelle, de tensions communautaires récurrentes et de corruption endémique, l’argent est-il vraiment le seul nerf de la guerre ?
 
INTERVENANTS :
 
Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri
 
Serge Michailof, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur notamment de Africanistan (Fayard, 2015)
 
Estelle Brack, économiste, spécialiste des questions bancaires et financières à l’iReMMO.
 
 
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Thierry VIRCOULON

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Chercheur associé, Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri