Virus et disputes : jusqu’où ira la chute du brut ?
La pandémie de coronavirus a fait plonger de façon inédite le cours du baril, une crise accentuée par la guerre que se livrent l’Arabie Saoudite, la Russie, mais aussi les Etats-Unis. Les conséquences pourraient être désastreuses pour les pays pétrodépendants.
Les compagnies pétrolières prises au piège du coronavirus
Face à la chute des prix du baril, les firmes sabrent dans leurs investissements, au risque d’hypothéquer leur avenir. Est-ce un violent trou d’air ou le début de la fin pour les grandes compagnies pétrolières ? Si personne ne connaît avec exactitude l’ampleur du choc à venir, une chose est certaine : pour les groupes pétro-gaziers, la crise qui s’annonce est à nulle autre pareille.
Les Nouveaux rois du pétrole
Les cours de l’or noir flirtent avec les 80 dollars… Il y a deux ans, le baril était tombé sous le seuil des 30 dollars ; une remontée massive donc, qui intervient alors que la planète atteint des records de production : 100 millions de barils par jour cet été, et cela en raison de l’explosion du pétrole de schiste américain. Jamais la consommation de brut n’a été aussi forte, et jamais les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat n’ont semblé aussi loin…
Total récolte et partage les fruits de ses efforts
La compagnie profite du renchérissement du pétrole. Si son bénéfice décolle, elle maintient sa discipline financière. Dans le sillage de ses rivales européennes Shell et BP, dont les bénéfices ont plus que double l'an dernier, Total a présente jeudi des résultats de très bonne facture pour 2017.
Pétrole : l'OPEP dans le piège de la concurrence américaine
Pétrole : Moscou entrouve la porte à un gel de sa production
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
Une interview menée par Thibault Lieurade.
Une réunion de l'OPEP attendue sans surprise
Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se retrouvent ce jeudi 2 juin à Vienne pour leur réunion semestrielle ne devraient pas prendre de décision de nature à changer la situation actuelle, selon des spécialistes du marché pétrolier. L'offre de pétrole mondiale est actuellement excédentaire, ce qui...
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Le secteur pétrolier en Russie : une dégradation de la situation uniquement due à la baisse des cours du pétrole ?
Les cours mondiaux du pétrole, relativement stables depuis 2010, s'écroulèrent à compter de juin 2014. Le prix du Brent passa de 107,88 dollars par baril en mai 2014 à 48,42 dollars en janvier 2015, avant d'atteindre 33,2 dollars en février 2016. Cette situation est de fait négative pour la Fédération de Russie. toutefois, la baisse du prix du baril n'est pas l'unique raison des turpitudes économiques russes.
Aramco, pilier du virage économique du royaume wahhabite
Dans un contexte de prix du baril durablement bas, l'Arabie saoudite multiplie les mesures pour garder la tête hors de l'eau. Fortement dépendant de cette ressource puisée dans ses abondantes réserves, le plus gros exportateur de pétrole du monde doit faire face à un déficit budgétaire record, une redistribution des rapports de force dans le secteur pétrolier et amorcer sa transition énergétique. Renforcement dans le secteur du raffinage, positionnement sur le marché asiatique, projets de privatisation : l'adoption d'un nouveau cap stratégique pour le royaume passe donc nécessairement par sa compagnie pétrolière, la Saudi Aramco. Sans opérer de bouleversement, le pays glisse vers un nouveau modèle.
La Russie face à la chute des cours du pétrole
Le PIB de la Russie a baissé de 3,7% en 2015 sous l'effet de la chute des cours du pétrole et des sanctions économiques occidentales liées à la crise ukrainienne. « Le sujet de l'instabilité du marché pétrolier est vital pour l'économie russe », a confirmé cette semaine le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, réagissant à l’éventualité d’un dialogue entre la Russie et les pays membres de l’OPEP. Nous avons interrogé sur ce sujet Aurélie Bros, chercheur à l’Institut de l’énergie de la Higher School of Economics de Moscou et chercheur associé au centre Russie/NEI de l’IFRI.
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
Prix du pétrole : une chute historique... et des conséquences
Julien Nocetti analyse les conséquences pour la Russie de la baisse des cours des hydrocarbures.
Avantages et inconvénients de la baisse du prix du pétrole
C’est une courbe qui décline, par à-coups, depuis 2008. De 146 dollars le baril cette année-là – ce fut un pic –, le baril du pétrole a progressivement reculé, de 125 dollars en 2010-2011, à 112 dollars en juin 2014. Il est tombé à 55 dollars six mois plus tard, pour atteindre vendredi 34,7 dollars le baril à New York. Les pays producteurs pleurent, tandis que leurs clients, les consommateurs, se frottent les mains.
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