Turquie : un ancien chef mafieux peut-il fragiliser Erdogan ?
Le chef mafieux turc en exil Sedat Peker accuse dans des vidéos Youtube de hauts responsables de divers crimes. Il dit être à Dubaï mais il pourrait être n’importe où ailleurs, tant est impersonnel le décor de ses vidéos, toujours le même, un studio, peut-être une chambre d’hôtel sans fenêtre et qu’il agrémente parfois d’un filtre comme la crise sanitaire nous a appris à faire sur les logiciels de réunion en ligne…

Géopolitique : Poutine-Erdogan, l'entente brutale
L'un est calculateur au sang froid, l'autre tribun exalté. Mais les présidents russe et turc ont en partage leur aversion de l'Occident et leur soif de pouvoir. Héritiers d'empires rivaux, tous deux tirent parti de leur relation. Même si Moscou n'apprécie guère les intrusions d'Ankara dans le Caucase ou en Ukraine.
France vs. Turquie en Méditerranée orientale : une rivalité géopolitique entre un "gardien" de l'ordre ancien et une puissance émergente défiante
Le bras de fer franco-turc des derniers mois est avant tout une compétition géopolitique d'influence en Méditerranée orientale. Il doit être compris à la lumière de la montée de la Turquie en tant que puissance émergente en quête d’autonomie géostratégique et du malaise de la France face à l’affirmation croissante d’Ankara dans une région que Paris considère traditionnellement comme faisant partie de sa sphère d’influence.
Russia and Turkey. Strategic Partners and Rivals
L’année 2020, particulièrement tumultueuse, a mis à l’épreuve les institutions internationales et de nombreux liens bilatéraux.
Faut-il rompre avec Erdogan ?
À l’heure où Recep Tayyip Erdogan multiplie les réformes liberticides, que les contours de la campagne présidentielle turque de 2023 se dessinent, faut-il tourner le dos à Erdogan ?

2021, year of the revival of EU-Turkey relations?
The EU and Turkey both say they are ready to iron out their differences and step up bilateral cooperation, which could take place in many areas. But Ankara will have to prove its goodwill.
Les éminences grises de la politique étrangère de Recep Tayyip Erdoğan
La très active politique étrangère de la Turquie est souvent assimilée à la seule volonté de Recep Tayyip Erdoğan, président de la République (depuis 2014) et chef incontesté de l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti de la Justice et du Développement), parti conservateur d’inspiration islamique au pouvoir depuis 2002. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi.
La Turquie : une puissance émergente qui n'a pas les moyens de ses ambitions
La Turquie adopte une posture de plus en plus hostile aux pays occidentaux. Son activisme en Méditerranée orientale et en Libye en est l’illustration.

La Turquie sur tous les fronts : où s'arrêtera Erdogan?
Syrie, Irak, Libye, Méditerranée orientale, Caucase du Sud : la Turquie avance ses pions sur tous les fronts. Son président Recep Tayyip Erdogan fait cavalier seul, n’en déplaise à ses alliés de l’OTAN qui n’apprécient pas la volonté d’hégémonie d’Ankara...
L'esprit impérial de la Turquie
L'historien britannique Robert Gildea a publié L'esprit impérial1, ouvrage dans lequel il explique comment le souvenir de l'empire reste bel et bien présent aujourd'hui dans la conscience publique de la France et de la Grande-Bretagne : « l'enjeu pour les deux pays est d'affronter le passé colonial », conclut-il. Cela ne fait aucun doute.
La Turquie d'Erdogan : une évolution politique spectaculaire
La Turquie est dirigée par Recep Tayyip Erdogan depuis 2003. Cette longévité s’explique par l’organisation efficace du parti au pouvoir, l’AKP, et par sa capacité d’adaptation aux circonstances. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme.
Turquie : la puissance selon Erdogan ?
Recep Tayyip Erdogan a remis la Turquie sur le devant de la scène internationale en effaçant les humiliations de l'Histoire et en lui redonnant une position centrale entre Occident et Orient. Mais en concentrant tous les pouvoirs et en bridant les libertés à l’excès, il s’expose aujourd’hui à la contestation, exacerbée par la récession économique. Erdogan est-il allé trop loin dans ses ambitions de puissance ?

Où va la démocratie en Turquie?
Le deuxième scrutin aura donc confirmé, et même amplifié le résultat du premier. Trois mois après l'invalidation de la première élection municipale d'Istanbul, la deuxième a permis au candidat kémaliste et laïc du CHP de l'emporter nettement, avec plus de 54% des voix face à celui de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir.
Istanbul, triomphe de la démocratie ?
À Istanbul, la liesse s’est exprimée sur les deux rives du Bosphore. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, des dizaines de milliers de personnes ont célébré la victoire d’Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) et de l’opposition unie, élu maire avec 54 % des voix, contre 45 % pour le candidat du pouvoir, l’ancien premier ministre Binali Yildirim.
Istanbul : tremplin anti-Erdogan ?
Comment transformer une défaite sur le fil en véritable déroute ? C'est le faux pas du pouvoir turc qui, en obtenant l'invalidation à Istanbul de la victoire de l'opposition en mars dernier, vient de voir les électeurs confirmer leur vote dans des proportions bien plus larges. Est-ce un signe pour Erdogan dans la perspective de la présidentielle de 2023 ?

Election municipale à Istanbul: "Cette victoire de l'opposition démontre une érosion de l'aura de Recep Tayyip Erdogan"
En Turquie, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP (le parti nationaliste au pouvoir) a donc été sèchement battu par un candidat de l’opposition à l’élection municipale, hier à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, laïque), a obtenu 54,21% des suffrages. Une avance nettement plus conséquente que lors de la précédente victoire, le 31 mars dernier.

Turquie - Istanbul : le ressort de l'AKP est-il cassé ?
Victoire du candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu à la mairie d'Istanbul, 3 mois après un premier vote invalidé : nouveau revers pour les islamo-conservateurs de l’AKP, qui perd la capitale économique après déjà Ankara le 31 mars. Invincible depuis 2002, l'AKP vacille-t-il ?

Elections municipales en Turquie, revers électoral pour Erdogan
Vexé Recep Tayip Erdogan conteste le résultat des élections municipales à Istanbul. Défait à Ankara, le parti du président turc perdrait aussi Istanbul... un camouflet est cinglant
Turquie : le pouvoir du président Erdogan est-il en train de vaciller?
C’est une défaite douloureuse à laquelle doit faire face Recep Tayyip Erdogan en ce début avril. La veille, des élections municipales ont eu lieu en Turquie, et se sont révélées chaotiques pour le président turc. Son parti, l’AKP, perd en effet plusieurs villes, dont Istanbul et la capitale Ankara.
Elections locales en Turquie : coup de semonce pour Erdogan ?
Ni triomphe, ni défaite pour l'AKP : mais une première victoire partagée depuis 15 ans. Avec 45 % des voix au niveau national, le parti islamo-nationaliste se maintient mais perd la capitale Ankara ; et la mairie d'Istanbul est incertaine. Le président Erdogan devra en tenir compte d'ici 2023.
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