La politique proche orientale de la grande coalition

Pays non riverain de la Méditerranée, l'Allemagne accorde néanmoins une attention toute particulière à l'évolution de la situation au Proche-Orient. En témoignent les très nombreux voyages que la chancelière Merkel et son ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier ont effectué dans cette région dans le cadre de la double présidence allemande de l'UE et du G8 en 2007 pour contribuer à relancer le processus de paix israélo-palestinien.
Dans cette Note du Cerfa, l'auteur rappelle dans un premier temps les objectifs et les limites de la politique allemande au Proche-Orient, telle qu'elle a notamment été menée dans le cadre de la présidence du Conseil de l'UE en 2007. Puis elle examine la manière dont le gouvernement fédéral traite les grands dossiers liés à cette région : le conflit israélo-palestinien, mais aussi le conflit iranien, la coopération avec les Etats du Golfe et la politique méditerranéenne. Pour finir, Isabel Schäfer se penche sur les continuités et les ruptures de la politique proche-orientale de la grande coalition, et analyse ses perspectives pour la deuxième partie de son mandat.
Isabel Schäfer est chercheur au Centre d'études politiques sur le Moyen-Orient à la Freie Universität de Berlin.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La politique proche orientale de la grande coalition
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLes politiques sociales en Allemagne. Bilan de la coalition “feu tricolore” et perspectives du nouveau gouvernement
Notes du Cerfa, n° 188, Ifri, juillet 2025 — La défaite de la coalition gouvernementale « feu tricolore » aux élections législatives anticipées de février 2025 invite à dresser un premier bilan, nécessairement sélectif, des politiques sociales menées durant son mandat.
L’Allemagne face à l’Amérique de Trump. Une rupture sans précédent
Le 6 novembre 2024 Donald Trump est réélu à la présidence des États-Unis. Le même jour, Olaf Scholz annonce qu’il limoge son ministre des finances, Christian Lindner, décision qui va mettre un terme à la coalition tripartite au pouvoir depuis trois ans et ouvrir la voie à des élections anticipées.
Les évolutions du comportement des électeurs allemands
Les élections fédérales du 23 février 2025 ont été marquées par le caractère exceptionnel de ce vote anticipé et la brièveté de la campagne électorale. L’éparpillement du vote et la grande volatilité des électeurs ont conduit à une redéfinition du paysage et de la géographie des partis en Allemagne.

DOSSIER - Les élections anticipées en Allemagne du 23 février 2025
Les résultats des élections fédérales anticipées du 23 février 2025 sont plutôt clairs et représentatifs puisque, avec 82,5 %, le taux de participation a été particulièrement élevé. C’est le plus élevé depuis l’unification en 1990.