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Premiers enseignements nucléaires de la guerre en Ukraine

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L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février dernier revêt un caractère nucléaire indéniable. L’objet de ce texte est d’analyser les premières leçons de ce conflit, dans le domaine des rapports de force entre puissances nucléaires.

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La Russie teste un nouveau missile balistique intercontinental à capacité nucléaire Sarmat, 20 avril 2022
La Russie teste un nouveau missile balistique intercontinental à capacité nucléaire Sarmat, 20 avril 2022
EyePress News/Shutterstock
Corps analyses
  • L’invasion de l’Ukraine par la Russie s’est accompagnée de multiples signaux nucléaires envoyés par Moscou. Face à cette rhétorique offensive, les puissances nucléaires occidentales, dont la France, ont refusé une escalade dans ce domaine en produisant un signalement mesuré.
  • La doctrine nucléaire russe a évolué depuis la fin de la guerre froide et des conditions plus restrictives de l’emploi de l’arme ont été adoptées. Cependant, une certaine ambiguïté est maintenue et l’hypothèse de l’emploi d’une arme nucléaire non stratégique sur le champ de bataille ne doit pas être exclue.
  • Les conséquences de cette guerre sur les équilibres nucléaires mondiaux seront durables, notamment sur les traités de limitation des armements entre Russie et États-Unis. 
  • La dissuasion élargie américaine en Europe de l’Est risque aussi d’être questionnée par des pays convaincus que seule la possession d’une arme nucléaire peut dissuader une autre puissance dotée, un narratif qui pourrait fragiliser le régime de non-prolifération.

 

 

Ce contenu est également disponible en anglais : "First Nuclear Lessons from the War in Ukraine".

 

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ISBN / ISSN

979-10-373-0540-4

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Premiers enseignements nucléaires de la guerre en Ukraine

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Jean-Louis LOZIER

Intitulé du poste

Conseiller, Centre des études de sécurité de l'Ifri

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Un Rafale bi-place en vol avec un ASMP-A sous les ailes
Dissuasion et prolifération
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Les conflits en Europe, en Asie ou au Moyen-Orient témoignent d'un retour du fait nucléaire dans les rapports de force. Les arsenaux se modernisent et s'accroissent, tandis que la maîtrise des armements s'effondre. Ce programme de recherche vise à analyser ces phénomènes.

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Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
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Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

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Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

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La Russie teste un nouveau missile balistique intercontinental à capacité nucléaire Sarmat, 20 avril 2022
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Premiers enseignements nucléaires de la guerre en Ukraine