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Confettis d’empire ou points d’appui ? L’avenir de la stratégie française de présence et de souveraineté

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Focus Stratégique
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Confettis d'empire ou points d'appui?
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La France est l’une des rares puissances au monde à disposer d’une présence militaire globale permanente. Avec plus de 10 000 militaires issus des trois armées, déployés sur les cinq continents et les trois grands bassins océaniques, elle possède aujourd’hui le second dispositif de forces prépositionnées au monde.

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Fort Saint-Louis de la Marine nationale, Martinique.
Fort Saint-Louis de la Marine nationale, Martinique.
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Il s’articule autour de cinq forces de présence établies au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon, à Djibouti et aux Émirats Arabes Unis, ainsi que de cinq forces de souveraineté dans les départements, régions et collectivités d’outre-mer des Antilles, de Guyane, de l’océan Indien (Mayotte et La Réunion), de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. Au cours des vingt dernières années, ce dispositif unique a cependant été frappé par une série de déflations d’effectifs et subi des retards successifs dans la livraison de nouveaux matériels. Il en résulte un système de force taillé « au plus juste », qui est traversé par d’importantes tensions – quand il ne s’agit pas de ruptures – capacitaires. La fatigue des équipements et la précarisation des effectifs pèsent tout particulièrement sur la capacité des forces prépositionnées à contribuer autant qu’elles le pourraient aux cinq grandes fonctions stratégiques confirmées par la Revue Stratégique de 2017. Ces points d’attention méritent d’autant plus d’être pris en compte que les forces prépositionnées seront confrontées dans les années à venir à de nombreux défis d’ordre démographique, climatique, économique, géopolitique et bien entendu militaire, qui contraindront fortement leur environnement opérationnel.

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ISBN / ISSN

979-10-373-0126-0

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Confettis d’empire ou points d’appui ? L’avenir de la stratégie française de présence et de souveraineté

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Auteur(s)
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Élie TENENBAUM

Élie TENENBAUM

Intitulé du poste

Directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri

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Morgan PAGLIA

Intitulé du poste

Ancien chercheur, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Groupe de drones de combat kamkazza sur fond de ciel et de nuages, vue de dessus, rendu 3d. Concept : guerre en Ukraine, attaque de drones.
Observatoire des conflits futurs
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L’Observatoire des conflits futurs est un programme de recherche mené par l’Institut français des relations internationales et la Fondation pour la recherche stratégique pour le compte des trois états-major d’armée visant à étudier les évolutions des tensions et des armements à l’horizon 2040 dans une perspective transverse, prenant en compte les problématiques de chaque armée.

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Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
Accroche

Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

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Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

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Fort Saint-Louis de la Marine nationale, Martinique.
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Confettis d’empire ou points d’appui ? L’avenir de la stratégie française de présence et de souveraineté