Le débat sur le fédéralisme en Allemagne : avantages et limites du fédéralisme exécutif

Durant l'automne 2003, les principaux acteurs politiques de l'État fédéral et des Länder ont créé une commission commune du Bundestag et du Bundesrat afin de moderniser le système fédéral. Cette entreprise poursuit plusieurs objectifs : améliorer la capacité d'action et de décision de l'État et des Länder ; mieux distinguer et identifier leurs responsabilités politiques respectives ; et renforcer l'efficacité de l'action politique à tous les niveaux de gouvernance.
La commission doit ainsi se prononcer sur la répartition des compétences législatives entre l'État et les Länder, les attributions et les droits de participation des Länder à l'activité législative au sein du Bundesrat, et les relations financières entre l'État et les Länder en vue de supprimer les financements mixtes. En attendant, fin 2004, de savoir si la modernisation mise en œuvre conjointement par l'État et les Länder a été un succès, il n'est pas inutile de revenir sur l'évolution du système fédéral en Allemagne au cours des dernières décennies et sur les enjeux du débat en cours.
Hans-Peter Schneider est Professeur émérite et directeur de l'Institut de recherche sur le fédéralisme à l'Université de Hanovre (Allemagne).
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Le débat sur le fédéralisme en Allemagne : avantages et limites du fédéralisme exécutif
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa « Saga Huawei » en Europe revisitée : les enseignements allemands pour le déploiement de la 6G
Bien que l’Union européenne ait tenté de coordonner une réponse commune dans le déploiement de la 5G en Europe via sa « boîte à outils 5G », les États membres ont suivi des approches divergentes, pris entre considérations politiques, économiques et technologiques. L’Allemagne – malgré ses liens économiques étroits avec la Chine et son statut de premier marché européen des télécommunications – n’a trouvé qu’un accord vague en juillet 2024, dont la portée semble surtout symbolique.

Mercosur : Il faut être deux pour danser le tango
« Le Mercosur (…) ne doit pas échouer à cause de la France », déclarait Friedrich Merz début décembre. « La messe n’est pas encore dite », lui répondait Emmanuel Macron quelques jours plus tard. Éclairage sur un dossier susceptible de mettre à mal la relance de la relation franco-allemande.
Perspectives françaises et allemandes face aux défis géopolitiques dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine
Les politiques étrangères, de défense et de sécurité de la France et l’Allemagne évoluent dans un contexte très tendu, marqué par le retour de conflits à haute intensité. Impensable au lendemain de la chute du Mur de Berlin qui symbolise la fin du conflit Est-Ouest, la guerre est aujourd’hui de retour en Europe, alors que les espaces terrestres et maritimes qui entourent le continent européen, de l’Arctique à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient, sont devenus des théâtres de rivalité géopolitique, de guerres civiles et de conflits aussi bien hybrides que militaires.
La brigade franco-allemande et la relance de la défense européenne
Une chose est claire depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche : le projet d’unification européenne est menacé dans son existence même. À moins d’élaborer une politique de défense souveraine pour parer à la guerre en Ukraine et à l’affaiblissement des garanties de sécurité américaines, l’Union européenne verra se poursuivre l’érosion de sa dynamique de cohésion interne et de son attractivité externe.