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Rosoboronexport, fer de lance de l'industrie russe d'armement
La Russie. Enjeux internationaux et intérieurs
Ce numéro hors-série de Politique étrangère souhaite mettre en valeur l'expertise de l'Ifri sur la Russie post-soviétique à travers une approche multidisciplinaire. Il rassemble des auteurs connus pour leurs recherches sur l'ex-bloc soviétique autour des principales thématiques : les relations de la Russie avec le reste du monde, ses incertitudes internes, le développement de sa puissance régionale, son partenariat avec l’Union européenne. Ce numéro spécial laisse transparaître l’évolution des approches et la construction progressive du savoir géopolitique sur la Russie post-soviétique et illustre la vocation de Politique étrangère et de la collection « Russie.Nei.Visions » : proposer des analyses approfondies de l'actualité internationale, mettre en perspective les grands débats en matière de relations internationales et constituer ainsi un instrument de référence pour le long terme.
Les systèmes nationaux dans la nouvelle phase de la mondialisation. Une comparaison transatlantique
Depuis la seconde moitié des années 1980, l'économie mondiale n'a cessé de s'intégrer, à travers des échanges multiformes et la participation d'un nombre croissant de pays à ces échanges. La dynamique du commerce international et son impact sur les systèmes nationaux de production en ont été profondément modifiés.
Politique étrangère russe : l'étrange inconstance
La Russie de Vladimir Poutine a retrouvé des marges internationales. Mais les objectifs de sa politique étrangère restent peu clairs, entre le poids de la constance – le tropisme militaire, les visions géopolitiques, le nécessaire contrôle de l’empire, la référence à la richesse énergétique – et la tentation de l’inconstance – sur l’affaire iranienne ou sur l’option européenne... C’est parce que la politique extérieure russe est irréductible à nos normes qu’elle exige un constant décryptage.
La Russie de Vladimir Poutine : un virage vers le passé ?
Le régime de Vladimir Poutine, replacé dans l’histoire de la Russie, ressemble à un nouvel avatar du pouvoir russe traditionnel, monolithique et personnalisé, la séparation des pouvoirs n’y étant que théorique. Toute la question est donc de savoir comment Poutine peut réussir à concilier deux facettes opposées de sa personnalité – l’aspect réformateur pro-occidental et l’aspect politique autoritaire –, et comment peuvent évoluer ses choix initiaux de politique étrangère, plutôt favorables à l’Occident.
La Russie face à la mondialisation : la voie du trans-impérialisme
Grâce à ses ressources énergétiques, la Russie est de retour dans l’économie mondiale dans son voisinage proche, et dans le rapport global des puissances. Elle n’est ni post-impériale, ni néo-impériale. Elle peut plutôt être qualifiée de trans-impériale, en ce sens qu’elle tente de reproduire à l’échelle internationale le système des relations patrons-clientèle qui structurent l’actuel pouvoir à Moscou. Ce trans-impérialisme appelle une réponse coordonnée entre Europe et États-Unis.
Le business russe entre l'Europe et l'Amérique
Moscou n’a pas de stratégie de long terme et manœuvre selon les intérêts de sa classe dirigeante, dans une sorte de géo-économie privatisée. Elle est donc résolument post-impériale, et ses relations avec l’Union européenne et les États-Unis dépendent au premier chef des accords financiers et économiques à conclure. Les relations avec l’Union pourront s’améliorer plus rapidement que les relations avec Washington, sans que l’on puisse prévoir une mue rapide de la Russie en démocratie « à l’européenne ».
La dialogue énergétique UE-Russie : concurrence contre monopoles
Les relations énergétiques entre la Russie et l’Union européenne sont au seuil de profonds changements que rend nécessaires l’asymétrie croissante entre un monopole national renforcé sur les approvisionnements, et l’ouverture des marchés en Europe. Les autorités communautaires doivent prendre l’initiative pour un nouveau modèle de relations énergétiques : en dépendent non seulement la sécurité énergétique des Européens, mais encore celle de l’ensemble des marchés énergétiques russes et eurasiens.