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RAMSES 2008 - Questions mondiales - sous la direction de Philippe Moreau Defarges
Le sauvetage du traité constitutionnel : retour sur un dossier prioritaire de la présidence allemande
Rosoboronexport, fer de lance de l'industrie russe d'armement
La Russie face à la mondialisation : la voie du trans-impérialisme
Grâce à ses ressources énergétiques, la Russie est de retour dans l’économie mondiale dans son voisinage proche, et dans le rapport global des puissances. Elle n’est ni post-impériale, ni néo-impériale. Elle peut plutôt être qualifiée de trans-impériale, en ce sens qu’elle tente de reproduire à l’échelle internationale le système des relations patrons-clientèle qui structurent l’actuel pouvoir à Moscou. Ce trans-impérialisme appelle une réponse coordonnée entre Europe et États-Unis.
Le business russe entre l'Europe et l'Amérique
Moscou n’a pas de stratégie de long terme et manœuvre selon les intérêts de sa classe dirigeante, dans une sorte de géo-économie privatisée. Elle est donc résolument post-impériale, et ses relations avec l’Union européenne et les États-Unis dépendent au premier chef des accords financiers et économiques à conclure. Les relations avec l’Union pourront s’améliorer plus rapidement que les relations avec Washington, sans que l’on puisse prévoir une mue rapide de la Russie en démocratie « à l’européenne ».
Politique étrangère russe : l'étrange inconstance
La Russie de Vladimir Poutine a retrouvé des marges internationales. Mais les objectifs de sa politique étrangère restent peu clairs, entre le poids de la constance – le tropisme militaire, les visions géopolitiques, le nécessaire contrôle de l’empire, la référence à la richesse énergétique – et la tentation de l’inconstance – sur l’affaire iranienne ou sur l’option européenne... C’est parce que la politique extérieure russe est irréductible à nos normes qu’elle exige un constant décryptage.
La Russie de Vladimir Poutine : un virage vers le passé ?
Le régime de Vladimir Poutine, replacé dans l’histoire de la Russie, ressemble à un nouvel avatar du pouvoir russe traditionnel, monolithique et personnalisé, la séparation des pouvoirs n’y étant que théorique. Toute la question est donc de savoir comment Poutine peut réussir à concilier deux facettes opposées de sa personnalité – l’aspect réformateur pro-occidental et l’aspect politique autoritaire –, et comment peuvent évoluer ses choix initiaux de politique étrangère, plutôt favorables à l’Occident.