Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés

«En Syrie, Poutine n'est pas le seul à décider»
Le Président russe doit compter avec l’Iran, la Turquie et Bachar el-Assad, qu’il ne contrôle pas toujours. Analyse, dans ce «talk stratégique», de Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie à l'Institut français des relations internationales.

«En Syrie, Poutine n'est pas le seul à décider»
Syrie, Ukraine et espace post-soviétique : quelle stratégie russe ?

Erdogan appelle les musulmans à reconnaître Jérusalem-est comme capitale de la Palestine
Lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à reconnaitre Jérusalem-est comme capitale de la Palestine.
Le jeu des puissances au Moyen-Orient - RAMSES 2018 (Denis Bauchard)
Denis BAUCHARD, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri, approche le jeu des puissances dans cette région à travers les outils de persuasion et de contrainte dont elles disposent. Parviendront-elles à recomposer un ordre régional ?
Turquie : la contagion syrienne - RAMSES 2018 (Dorothée SCHMID)
Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, éclaire les ressorts de la complexe stratégie du régime turc : pour ses rapports avec son voisinage moyen-oriental, et au-delà pour ses relations avec l'OTAN et l'UE.
RAMSES 2018 : perspectives de Thierry de Montbrial
Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri, s'entretient avec Dominique David sur les enjeux actuels de la scène mondiale : dans les crises actuelles, voit-on poindre un désordre généralisé, ou une adaptation à venir de la mondialisation ?
Chute de Mossoul et après ? Quel avenir pour l'Irak ?
La libération de Mossoul cristallise l’ensemble des problématiques politiques, sociales et sécuritaires qui conditionnent l’avenir de l’État irakien. La victoire sur les djihadistes suffira-t-elle à pacifier l’Irak et à insuffler à son régime politique largement dysfonctionnel une nouvelle dynamique ?
Vidéo : présentation de "Politique étrangère", été 2017 - ASEAN : 50 ans d'une expérience singulière
Dominique David, rédacteur en chef de la revue trimestrielle de l'Ifri "Politique étrangère", présente le numéro d'été 2017 (à paraître lundi 12 juin).
Comment se parlent les chefs d'Etat ?
Que retenir de la communication des (nouveaux) chefs d'Etat après une semaine diplomatique marquée par la réunion de l'OTAN et le sommet du G7 ?

« La Turquie en 100 questions », pour mieux comprendre ce pays aux portes de l’Europe
Le cas de la Turquie, régime autoritaire aux portes d’une Europe qu’elle dit toujours vouloir rejoindre, suscite inquiétudes, polémiques et malentendus bien au-delà de ses frontières. Avec pédagogie, efficacité et sensibilité, Dorothée Schmid ajuste le prisme dans « La Turquie en 100 questions », publié chez Tallandier.
Changement stratégique et diplomatique de la France en Syrie
Emission consacrée à l'annonce du Président François Hollande d'une intervention de la France en Syrie.
Invités:
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri
Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération
Guillaume Tabard, rédacteur en chef, éditorialiste politique au Figaro
Bruno Roger-Petit, éditorialiste sur Challenges.fr
Damas, épicentre du désordre mondial ?
Plus de 4 ans de guerre en Syrie. Un conflit qui bouleverse désormais la stabilité régionale, voire mondiale à travers la crise des migrants et la hausse de la menace terroriste islamiste. La résolution du conflit est-elle un préalable à un ‘’retour à la normale’’ ?
Invités :
Christophe Ayad, rédacteur en chef au Monde, chef du service international
Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Pierre Razoux, chargé d’enseignement à Sciences Po et à l’Ecole de Guerre
Ecouter l'émission
Syrie : Quel avenir pour Bachar el-Assad ? / L’alliance de la France avec les puissances sunnites (Egypte et Arabie Saoudite)
La Syrie : 4 ans de guerre civile et plus de 240 000 morts. Aujourd'hui les forces loyalistes de Bachar el-Assad souffrent de sous-effectifs mais les opposants modérés ont presque disparu sur le terrain, au profit des groupes islamiques Jabhat al-Nosra, Ahrar al-Sham, Daesh...
Invité(s) :
Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l’Irak et du monde arabe, chercheuse associée au Centres d'études et de recherches internationales (CERI-Sciences Po) et à l'Institut d'études et de recherches sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS).
Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne
Dominique David, spécialiste des questions de stratégie à l'Institut français des relations internationales (IFRI)
Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le Maghreb et le Moyen-Orient à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
Le jeu trouble de la Turquie face à Daesh
Après avoir longtemps joué un jeu ambigu face au groupe terroriste, quelles conséquences de cette intervention d’Ankara dans la lutte contre Daesh et de la reprise des hostilités contre la minorité kurde ? La Turquie a-t-elle trop longtemps fermé les yeux sur la progression de Daesh dans la région ?

État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.

L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?

Frappes en Syrie : pourquoi la position turque face à Daech n'était plus tenable ?
Après l'attaque lundi d'un centre culturel à Suruç, qui a fait 32 morts, la Turquie a décidé de frapper militairement vendredi le groupe terroriste Daech en Syrie. La police multiplie parallèlement les arrestations.
"La Turquie est sous la pression depuis le début de l'année de la part de ses alliés" explique Dorothée Schmid de l'IFRI, l'institut français des relations internationales. Souvent accusés de jouer double jeu avec Daech, "les Turcs se défendent d'avoir soutenu l'Etat Islamique. Mais on peut considérer qu'il y avait une sorte de trêve puisqu'ils étaient mesurés dans leurs mouvements envers l'Etat islamique."

"L'idée d'une alternance politique entre dans les mœurs"
Dorothée Schmid explique sur Europe 1 ce que représente Erdogan pour la Turquie et revient sur son revers aux dernières élections.

Les femmes entrent en force au Parlement turc
Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond au Monde.fr sur la place des femmes dans les élections législatives turques qui se sont tenues le 7 juin 2015.
Le dernier Parlement turc comptait 79 femmes, et le gouvernement d’Ahmet Davutoglu, au pouvoir depuis août 2014, qu’une seule femme sur vingt-six membres : Aysenur Islam, ministre de la famille et de la politique sociale. Mais l’entrée en force du Parti démocratique des peuples (HDP), un parti prokurde de gauche, à la Grande Assemblée nationale, a changé la donne. Avec 13 % des suffrages, le HDP, qui se dit ouvertement « féministe », enverra sur les bancs du nouveau Parlement 31 femmes sur ses 80 élus. Les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP), du président Recep Tayyip Erdogan, ont, pour leur part, fait élire 41 députées, contre 46 en 2011. L’AKP est le seul parti à envoyer moins de femmes que lors de la précédente législature.
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