Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés
"La Turquie est devenue le membre voyou de l’OTAN"
Les relations entre les Etats-Unis et la Turquie se sont à nouveau tendues. Décryptage avec Dorothée Schmid, responsable du Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri.
Turquie : le pouvoir du président Erdogan est-il en train de vaciller?
C’est une défaite douloureuse à laquelle doit faire face Recep Tayyip Erdogan en ce début avril. La veille, des élections municipales ont eu lieu en Turquie, et se sont révélées chaotiques pour le président turc. Son parti, l’AKP, perd en effet plusieurs villes, dont Istanbul et la capitale Ankara.
Elections municipales en Turquie, revers électoral pour Erdogan
Vexé Recep Tayip Erdogan conteste le résultat des élections municipales à Istanbul. Défait à Ankara, le parti du président turc perdrait aussi Istanbul... un camouflet est cinglant
Elections locales en Turquie : coup de semonce pour Erdogan ?
Ni triomphe, ni défaite pour l'AKP : mais une première victoire partagée depuis 15 ans. Avec 45 % des voix au niveau national, le parti islamo-nationaliste se maintient mais perd la capitale Ankara ; et la mairie d'Istanbul est incertaine. Le président Erdogan devra en tenir compte d'ici 2023.
« L’imbroglio syrien a refroidi un peu plus les relations américano-turques »
Pour le spécialiste du Proche-Orient Galip Dalay, cela fait longtemps que les Etats-Unis et la Turquie sont devenus géopolitiquement incompatibles, dit-il dans une tribune au « Monde ». Instauré durant la guerre froide, leur partenariat ne fonctionne plus.
Le Moyen-Orient en 2019 : à quoi s’attendre ? (Conférence Ifri)
Des conflits interminables, des régimes instables, une situation économique imprévisible : l’année 2019 est-elle celle de tous les dangers au Moyen-Orient ?
Turquie: pays clef de la géopolitique internationale ?
La Turquie se sent aujourd'hui plus omnipotente que jamais, et son président s'est fait une place qui le rend incontournable, que ce soit avec l'Union Européenne, la Russie, la Syrie, l'Iran ou les USA... voire l'Ukraine. Incontournable, Erdogan est-il pour autant infaillible ?
Poutine et Erdogan : la Syrie au cœur de la rencontre
Le président Russe, Vladimir Poutine, et Turc, Recep Tayyip Erdogan, doivent discuter de la Syrie à Moscou aujourd’hui. Erdogan cherchant à convaincre du bien-fondé de sa proposition d'une "zone de sécurité" dans le nord syrien, pour y empêcher toute autonomie Kurde.
Qui a les cartes en main au Moyen-Orient ?
Mise en cause dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, la monarchie saoudienne se retrouve isolée. Son grand rival, l’Iran, est lui aussi affaibli, en raison des sanctions américaines. Cette nouvelle donne diplomatique peut-elle faire avancer les dossiers de la guerre au Yémen et en Syrie ?
Affaire Khashoggi : « La Mauritanie et Djibouti, fidèles alliés de l’Arabie saoudite »
Après la mort du journaliste à Istanbul, les deux Etats africains ont fait part de leur totale confiance en la justice saoudienne, observe Benjamin Augé.
Syrie: un infléchissement de Moscou?
La position de Moscou sur la Syrie est-elle en train de s'infléchir? Dimanche à Moscou, Dmitri Medvedev a approuvé la mission de Kofi Annan, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a laissé entendre que "personne n'invitera le président Bachar Al-Assad [à venir se réfugier en Russie]", tout en critiquant les "nombreuses erreurs" des dirigeants syriens, qui auraient réagi "de façon inappropriée aux manifestations pacifiques".
Syrie: pourquoi ce soutien jusqu'au-boutiste de la Russie?
Lundi 12 mars, la Russie, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a renouvelé son appel à la fin des violences en Syrie "d'où qu'elles viennent". Sergueï Lavrov a, par ailleurs, assuré de son soutien la mission de l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait à Damas samedi dernier. Le même jour, Russes et Arabes avaient cosigné une déclaration en cinq points : "mettre un terme à la violence en Syrie indépendamment de son origine", créer un mécanisme de contrôle d'une possible transition, organiser l'acheminement de l'aide humanitaire, soutenir la mission de Kofi Annan. Dernier élément: rappel du principe de "non-ingérence" dans les affaires syriennes.
The "Arab Spring" has contributed to somewhat strain ties between Moscow and Ankara
Will there be a significant change of policy, in Russia itself and in its foreign affairs, during Putin's third term as president?
- For the past two months, Putin has published a series of seven pre-electoral articles in Russian newspapers. Each of these focus on a particular area of Russia's policy - its social, economic, defense policy, its external relations, etc.
Faut-il intervenir en Syrie ?
Le blocage de la diplomatie russe au Conseil de sécurité des Nations unies sur l’adoption d’une résolution ouvrant la voie à une solution sur la crise en Syrie fait l’objet de vives critiques internationales. Les raisons qui poussent la Russie à faire preuve d’une telle intransigeance sur la Syrie ont déjà été maintes fois exposées.
Moscou face au dilemme syrien
Le 15 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie était «une erreur», avant de recevoir une déleégation du Conseil national de l'opposition syrienne. Ces événements ont concordé avec la visite à Damas du patriarche de l'Eglise orthodoxe de Russie, Kirill, qui s'est entretenu avec Bachar al Assad. Un apparent activisme diplomatique qui dissimule mal l'hésitation politique du Kremlin alors que s'amplifient les critiques internationales à l'égard du président syrien, la Russie reste l'un des seuls pays à s'opposer à une pression accrue sur le régime baasiste. L'intransigeance de Moscou sur le dossier syrien peut s'analyser sous quatre angles.
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