États-Unis
Malgré la polarisation de leur politique intérieure et les tensions sociales, les États-Unis restent un acteur majeur des relations internationales, aux niveaux économique, militaire et diplomatique.
Sujets liés

La relance du nucléaire occidental aura-t-elle lieu ? État des lieux des avancées extra-européennes

Dans le double contexte de la transition énergétique et de la transformation rapide de l’ordre international, la question du renouveau nucléaire dans le monde occidental se pose avec une acuité renouvelée.
Les médias conservateurs dans la campagne de 2020 : un soutien unanime au président ?
Des années 1920 aux années 1980, la presse américaine a respecté de strictes règles de déontologie, centrées sur une exigence d’objectivité et d’équité. À partir des années 1930, le centre de gravité politique du pays va se situer du côté progressiste et les titres de presse conservateurs seront peu nombreux.
L'Amérique latine en fusion
Chahutée entre «expériences de gauche» et populisme de droite, bouleversée par les flux migratoires, ravagée par les trafics de drogue et confrontée à un voisin du Nord imprévisible, l'Amérique latine fait face à une nouvelle polarisation.

Quelle place pour les Amérindiens dans les États-Unis de Trump?
Alors que le feuilleton de l’impeachment se poursuit, avec la conduite d’auditions très importantes au Congrès depuis 10 jours, l’actualité américaine va sans doute être assez discrète cette semaine. Car ce jeudi 28 novembre, c’est Thanksgiving –cette fête qui tient une place si importante dans le récit national américain: elle commémore ce moment où les pèlerins du Mayflower ont fraternisé lors d'un repas festif avec les Indiens après leur première récolte, en 1621 dans le Massachusetts.
Présidentielle américaine : L’argent va-t-il élire le prochain locataire de la Maison Blanche ?
La course à la Maison Blanche est-elle en train de devenir une course au compte en banque ? L’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, neuvième fortune mondiale, a officialisé, ce dimanche, candidature à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2020.
États-Unis : un président ou un pays en crise ?
Trois ans après l'élection de Donald Trump, le pays n'en finit pas d'être déstabilisé par cette présidence atypique. Le trumpisme s'est-il installé comme une tendance de fond dans le paysage américain ? La procédure d'impeachment peut-elle faire faire vaciller Donald Trump ?

Michael Bloomberg, peut-il sauver les Démocrates?
À moins de trois mois des primaires démocrates américaines, les candidats et candidates en lice continuent à faire campagne dans le pays pour espérer être désigné·es comme candidat·e à l'élection présidentielle de 2020. Une tâche qui se révèle compliquée les débats sont pollués par l'impeachment et par une polarisation idéologique au sein même du parti.
Impeachment : Trump peut-il perdre la bataille de l'opinion ?
A Washington, la Chambre des représentants a commencé ses auditions publiques dans l'affaire ukrainienne. Les démocrates entendent mener une bataille dans l'opinion publique et nuire à l'image de Donald Trump. Celle-ci peut-elle causer sa perte dans les urnes à l'élection présidentielle américaine qui se déroulera dans un an?

Netflix, Disney+... le renouveau du soft power américain?
Après Netflix, Hulu et Amazon Prime Video... Ce 12 novembre, aux États-Unis, Disney a lancé Disney+, sa nouvelle plateforme de vidéo à la demande –composée des classiques de Disney, de séries TV mais aussi des franchises comme Marvel et Star Wars. Avec un abonnement mensuel de 7 dollars, Disney+ se place comme un concurrent direct à Netflix et ses 158 millions d'abonnés.
Condamnation, revers électoraux... ça tangue pour Trump !
Donald Trump a connu des semaines difficiles depuis son arrivée à la Maison-Blanche, mais rarement comme celle qui s’achève.

Pourquoi les États-Unis de Trump font la guerre à l'écologie?
C’est fait. Lundi 4 novembre, l’administration Trump a officiellement engagé auprès de l’ONU le retrait des États-Unis de l’accord de Paris de 2015. Retrait que le président américain avait annoncé en juin 2017.

On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump
On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.
Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?
Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.
L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?
L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.
Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?
L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.
Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?
On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.
Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?
Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.
Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?
Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...

"Le jour où Trump a sidéré le monde"
Après la stupeur provoquée par l'élection de Donald Trump, il paraît nécessaire de revenir sur les dynamiques et les acteurs qui ont marqué la campagne. Les sondeurs et les journalistes soulèvent des interrogations - comment ont-ils pu se tromper à ce point sur l'issue de l'élection ? - au même titre que les électeurs eux-mêmes. En effet, si Hillary Clinton a remporté le vote populaire, Donald Trump semble avoir séduit au-delà de sa base - les classes populaires et moyennes blanches -, s'attachant le soutien inattendu des minorités et des femmes.

Politique internationale : les habits neufs du président Trump
Le contraste est saisissant entre les propos outranciers du candidat Trump et le premier discours du président élu. Donald Trump s’est montré étonnamment prudent pour célébrer sa victoire comme si les exigences de sa charge le contraignaient déjà. Une culture stratégique comme celle des Etats-Unis ne peut changer du jour au lendemain.
Quelle sera la politique étrangère de Trump ?
Thierry de Montbrial, président de l'Institut français des relations internationales, revient sur la politique de Trump au Proche-Orient et ses futures relations avec la France. La politique étrangère de Donald Trump sera-t-elle marqué par l'isolationnisme ? L'Amérique sous l'ère Trump risque-t-elle de se couper du monde ? Y aura-t-il un décrochage des Etats-Unis vis à vis de l'Europe ?
"Trump, peut-être surpris de sa propre victoire"
L'élection de Donald Trump crée la stupeur. De nombreuses interrogations sont soulevées par ce phénomène inattendu, elles concernent notamment les médias. Incapables de prédire, via les sondages, le succès électoral du milliardaire, ils ont aussi involontairement servi sa popularité tout au long de la campagne. Une popularité qui s'appuyait déjà sur un succès médiatique, celui de son émission de télé-réalité, The Apprentice, il y a dix ans.
Pas de femme à la Maison Blanche
Donald Trump, en remportant l'élection du 8 novembre, a déjoué les pronostics et les sondages. Ces derniers prévoyaient une élection historique qui enverrait pour la première fois une femme à la Maison Blanche.
Victoire de D. Trump : séisme politique aux Etats-Unis
A l'issue d'une campagne mouvementée, Donald Trump, le candidat républicain, déjoue les pronostics et les sondages en s'imposant dans la course à la Maison Blanche.
Trump ou Clinton: Les Américains n'avaient-ils que ce choix ?
Le marathon électoral des deux principaux candidats à la présidence des Etats-Unis est sur le point de prendre fin. La campagne, très mouvementée et polarisante, a révélé des failles profondes dans l'électorat américain. Les candidatures de Donald Trump et Hillary Clinton, candidats singuliers dans la haine et la méfiance qu'ils inspirent, posent ainsi cette problématique : les Américains n'avaient-ils pas d'autres choix ?

De par le monde : Haro sur le libre-échange
AECG ou CETA, TTIP, ALENA, TPP ou les joies du libre-échange. La chronique de Laurence Nardon.
E-mails : le vrai visage de Hillary Clinton n'apparaît-il pas à travers cette affaire ?
Laurence Nardon répond aux questions des téléspectateurs après l'émission : "Trump-Clinton : le FBI rebat les cartes" dans "C dans l'air" sur France 5.
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