Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

Multilatéralismes : survivre ou renaître ? / Quel Liban après la guerre ?

Le multilatéralisme ordonné né de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, et relancé par des années 1990 qui projetaient le rêve d’un monde dessinant une « gouvernance mondiale » apaisée, a fait long feu. L’usure des grands cadres universels (Organisation des Nations unies, Organisation mondiale du commerce, arms control et désarmement, justice pénale internationale…) ne cède pas place au vide mais au trop-plein : à une multiplicité d’accords et de montages témoignant d’une recomposition accélérée des rapports internationaux. L’anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s’ordonner autour d’intérêts fondamentaux communs ?
Bruxelles, Strasbourg, les eurosceptiques sont dans la place, et après ?
En Europe, depuis quelques semaines, les appels au changement se multiplient au Royaume-Uni, en Espagne, en Grèce, en Pologne. Cette nouvelle donne politique dans plusieurs Etats membres va-t-elle influencer le cours de l'Europe ? Les institutions européennes sont-elles assez fortes pour "digérer", voire surmonter cette désunion ? A l'avenir, l'Union en ressortira-t-elle amoindrie ou différente ?
Vivien Pertusot et Coralie Delaume, journaliste, blogueuse, auteure, étaient les invités de l'émission "Dimanche, et après ?" animée par Olivia Gesbert.
Ecouter l'émission.
European Defence: Minilateralism is not the enemy
Pour accéder à la revue complète, veuillez bien cliquer sur ce lien.

10 ans après le veto français
Vivien Pertusot est interrogé par Olivier Hanrion sur l'anniversaire des 10 ans du véto français au traité constitutionnel européen.
Ecouter l'entretien.

Royaume-Uni/Union européenne, le bras de fer est engagé
Le Royaume-Uni se prononcera par référendum sur son appartenance à l’Union européenne d’ici à deux ans. En attendant, David Cameron va tenter d’arracher des concessions à ses partenaires européens. Mais ses objectifs affichés passent par une réforme des traités européens, ce qui reste inacceptable aux yeux de Bruxelles.
Lire l'article.

"Une question qui dépasse largement les frontières britanniques"
Vivien Pertusot répond aux questions de Stéphanie Saltis sur le référendum britannique sur son appartenance à l'Union européenne et les négociations à venir avec les partenaires européens.

L'Europe de nouveau face à Poutine
Seize mois après le début de la guerre en Ukraine, les chefs d'Etat européens se retrouvent jeudi pour un nouveau sommet du Partenariat oriental, que le Kremlin qualifie d'« antirusse ».
"Brexit" : le débat britannique est absolument un débat européen
Il est désormais certain que le Royaume-Uni votera sur son maintien dans l'Union européenne. La réélection de David Cameron le confirme. En attendant le détail des réformes et demandes du Premier ministre britannique, les Etats-membres, à commencer par la France, doivent prendre conscience que le débat britannique n'est plus un débat strictement national. En filigrane se pose la question de l'avenir de l'Union européenne.

Victoire de David Cameron aux élections en Grande-Bretagne
Les Britanniques vont-ils sortir de l'Europe ? Après sa large victoire aux législatives, le conservateur David Cameron a confirmé son intention d'organiser un référendum sur le maintien ou non de son pays dans l'UE dans les deux prochaines années. Brexit, or not Brexit ? Débat sur le British exit avec Richard Corbett (eurodéputé travailliste), Graham Watson (Président du parti des libéraux et démocrates européens), Vivien Pertusot (Ifri Bruxelles), Jean Quatremer (Libération), Pauline Armandet (Revue de presse).
La victoire de David Cameron inquiète-t-elle vraiment l'Europe ?
Vivien Pertusot, directeur de l’IFRI à Bruxelles (Institut français des relations internationales), et Sophie Loussouarn, spécialiste de la Grande-Bretagne et auteure de "David Cameron, un conservateur du XXIe siècle" (Éd. Seguier), étaient les invités de BFM Story, ce vendredi 8 mai 2015. Ils sont revenus sur les conséquences économiques de la victoire des conservateurs aux élections britanniques. Le parti du Premier ministre sortant a remporté les législatives en frôlant la majorité absolue des sièges avec 325 voix contre 232 pour les travaillistes. David Cameron, réélu en tant que chef d'État, promet d'organiser d'ici à 2017 un référendum sur le maintien ou pas de la Grande-Bretagne dans la zone euro. Un éventuel "Brexit" serait envisageable.

Elections en Grande-Bretagne
Les électeurs britanniques sont appelés aux urnes. Le scrutin est annoncé comme le plus serré depuis les 40 dernières années, les sondages prédisent conservateurs et travaillistes au coude-à-coude. Mais au-delà de la politique nationale, ces élections ont une importance directe pour l’Union européenne. Le Premier ministre britannique s’était engagé en janvier 2013 à organiser un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni au sein de l’Union s’il était réélu. L’éventualité d’un « Brexit », la contraction de British exit, semble désormais possible, mais une sortie du Royaume-Uni serait très coûteuse.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
