Quand le « grand ours » Poutine joue les sauveurs de l’Afrique
Le président russe est l’hôte du premier sommet Russie-Afrique de l’histoire à Sotchi (22 au 25 octobre) avec la volonté d’accroître l’influence de son pays sur le continent. […]
Cette stratégie rappelle l’époque où les conseillers militaires russes pullulaient en Afrique. Mais, Moscou n’a plus les mêmes moyens en matière de coopération. Elle délègue dorénavant des prestations à des sociétés militaires privées.
Sommet de Sotchi : « Moscou soutient les courants anti-CFA »
La Russie est de retour en Afrique. C'est le message de Vladimir Poutine, qui reçoit mercredi 23 octobre à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, une trentaine de chefs d'État africains et plusieurs milliers d'hommes d'affaires. Ce sommet Russie-Afrique est une première dans l'histoire. Quelle est la stratégie de M. Poutine, notamment contre la France ? Arnaud Kalika est un spécialiste de la Russie. Il publie à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Vladimir Poutine se pose comme faiseur de guerre et de paix au Proche et Moyen-Orient
Il recevra demain à Sotchi le président turc Recep Tayip Erdogan pour tenter de trouver un accord plus durable que la trêve de cinq jours négociée avec Washington. Dans la région, Vladimir Poutine compte bien profiter du désengagement américain... Entretien avec Julien Nocetti, chercheur associé à l'Ifri.
La Russie en Afrique : le retour
Quelles sont les relations que la Russie entretient avec le continent africain ? Après de larges influences au temps de l'URSS puis un léger déclin, le pays de Poutine se rapproche à nouveau de certains pays, comme l'indique le sommet Russie/Afrique à Sotchi les 23 et 24 octobre prochain.
En affaires, le rêve africain de la Russie
Des diamants aux armes, du nucléaire au pétrole, la Russie a de vraies ambitions économiques en Afrique, mais doit surmonter un retard de trente ans sur un terrain occupé par les Occidentaux et la Chine.
Les défis du dialogue Paris-Moscou
Dans son discours aux ambassadeurs, Emmanuel Macron a appelé à « repenser » le lien avec la Russie.
Qu’attendre du rapprochement franco-russe ?
Le temps est venu de mettre un terme à la défiance avec la Russie, ont souligné lundi 9 septembre à Moscou les ministres français des affaires étrangères et de la défense à l’occasion de pourparlers avec leurs homologues russes, sur fond d’apaisement des relations prôné par Emmanuel Macron qui a appelé à « repenser le lien avec la Russie ». Il s’agissait de la première rencontre de ce type depuis l’annexion de la Crimée en 2014, qui a replongé les Occidentaux et les Russes dans une atmosphère de Guerre froide.
Pourquoi France et Russie cherchent-elles à réchauffer leurs relations ?
Jean-Yves Le Drian et Florence Parly ont retrouvé leurs homologues russes lundi sous le format "2+2", une première depuis 2012 mais surtout depuis l'annexion de la Crimée en 2014. Un moment "propice" pour "réduire la défiance".
Pourquoi Macron choisit Poutine ?
Ce lundi 9 septembre, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, respectivement ministre français des Affaires étrangères et ministre de la Défense, se rendent à Moscou pour rencontrer leurs homologues russes dans le cadre d’une réunion du Conseil de coopération. Une première depuis cinq ans et l’invasion du Donbass ukrainien ainsi que l’annexion de la Crimée par la Russie, qui a replongé le monde dans un parfum de Guerre froide.
Les raisons qui ont guidé le tournant prorusse d’Emmanuel Macron
L’inclinaison du président vis-à-vis de ce grand pays qu’il veut voir européen, son attirance pour la Russie éternelle qui fut éclairée par les « Lumières », a des racines anciennes. Avec la russie de Vladimir Poutine, les présidents français ont connu des hauts et des bas, des espoirs et des déceptions, des mains tendues puis tordues par le Kremlin.
Poutine réinvente-t-il la guerre froide ?
Les USA et l'UE "sanctionnent" la Russie et renforcent leurs liens avec l'Ukraine. Poutine réinvente t'il la guerre froide ?
Russie : qui arrêtera Vladimir Poutine ?
En Crimée, la russification n'a pas perdu de temps. Le drapeau de la Fédération flotte au-dessus du Parlement. Dans les porte-monnaie, la hryvnia ukrainienne cédera bientôt sa place au rouble. Et quoi de mieux que la construction d'un pont entre la Crimée et le territoire russe pour symboliser le traité de rattachement de la presqu'île ? Et pourtant, à Kiev, l'annexion russe ne passe toujours pas.
Pourquoi la Crimée est-elle au centre de toutes les attentions?
D’un côté, Vladimir Poutine parle ce mardi de la Crimée comme d’une « partie intégrante de la Russie ». De l’autre, la diplomatie ukrainienne assure qu’elle ne reconnaîtra jamais ce rattachement. À qui donner raison?
- C’est toute la problématique actuelle sur la Crimée. Pour les Russes, il y a un côté irrationnel, extrêmement affectif lié à la Crimée.
Crimée russe: quel avenir pour les Tatars?
Adoption du rouble, passage à l’heure de Moscou fin mars, unités militaires ukrainiennes dissoutes, bien ukrainiens « nationalisés »… Au lendemain du référendum lors duquel plus de 95% des Criméens ont voté en faveur du rattachement à la Russie, la transition s’accélère sur ce territoire équivalent à 4% de la superficie française. Les 300 000 Tatars qui y vivent, musulmans d'origine turque parlant le tatar, s'inquiètent de la place qui leur sera réservée dans cette nouvelle Crimée. On fait le point avec Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie/NEI à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Pourquoi la Russie se moque des sanctions occidentales
La Russie a accueilli l’annonce de sanctions occidentales, qui ont fait suite au référendum sur la Crimée, avec “ironie et sarcasme”. Le président russe Poutine n’a pas semblé particulièrement affecté, lors de son allocution devant le Parlement russe mardi 18 mars, par les efforts américains et européens en vue de sanctions économiques contre Moscou de son action en Ukraine. Elles ne l’ont, de toute évidence, pas empêché d’entériner le rattachement de la Crimée à la Russie.
Que changerait une Crimée russe?
De la Crimée russophone à la Crimée Russe, il n'y a qu'un pas, que Vladimir Poutine pousse à franchir de tout son poids diplomatique. Mais que cela va-t-il changer pour les Criméens? Eléments de réponses avec Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la région.
Après le référendum favorable à 96,6% au rattachement de la Crimée à la Russie, le Premier ministre de Crimée, Sergueï Axionov, avait lancé dimanche à la foule en liesse: "Nous rentrons à la maison".
L'ours russe contre l'agneau européen
Les mises en garde de l'Europe et des Etats-Unis n'ont visiblement pas réussi à dissuader le maître du Kremlin de rattacher la Crimée à la Russie. Après plusieurs semaines de pressions diplomatiques, l'issue annoncée du référendum de Simferopol semble donc consacrer, dans un premier temps en tout cas, la victoire du « hard power » - celui de Vladimir Poutine - sur le « soft power » - celui des Occidentaux.
Ce que risque la France dans le bras de fer avec la Russie
"Avec Vladimir Poutine, on assiste à une repolitisation du monde, à l’instauration d’un système interétatique frictionnel", explique Thomas Gomart, directeur du développement stratégique de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il juge la situation liée à la crise ukrainienne "inflammable".
Putin é a peça-chave em crise da Crimeia
Vladimir Putin está com as cartas nas mãos. No auge do poder e com a popularidade em alta, o presidente da Rússia provocou o mais sério confronto com o Ocidente desde a Guerra Fria ao ocupar, no dia 27, a Península da Crimeia — um território da vizinha Ucrânia — sob a alegação de que a população russa residente na região estava em perigo. A ação levou-o de volta ao cenário internacional como o homem que detém a chave de mais uma crise. Recentemente, Putin já fora o coringa na crise do Ocidente com o Irã e a Síria. Onde ele vai parar?
"Vladimir Poutine a beaucoup plus à perdre qu'à gagner"
L’annexion de la Crimée aura un coût très lourd, économiquement, estime Tatiana Kastoueva-Jean, de l’Institut français des relations internationales.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2025, l’Ifri accompagne plus de 80 entreprises et organisations françaises et étrangères.