
Hollande va-t-il convaincre les Russes ?
François Hollande poursuit ce jeudi son marathon diplomatique en vue d'une coalition élargie pour lutter contre Daesh. Il s'est rendu en Russie pour rencontrer son homologue Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin prône depuis fin juin la création d'une coalition antiterroriste élargie comprenant notamment l'Iran, la Turquie et les pays arabes pour combattre l'État islamique en Syrie. Cette dernière pourrait toutefois pâtir des récentes tensions entre Moscou et Ankara, après la destruction mardi d'un chasseur russe par l'armée turque, membre de l'Otan. Au vu de ces éléments, François Hollande réussira-t-il à gagner cette étape cruciale pour consolider la coalition contre l'EI ?

Combattre le terrorisme de quatrième génération
Les attentats de Daech nous confrontent à un nouveau terrorisme. La proclamation d’un califat a créé un appel d’air inédit. Environ 25.000 combattants étrangers ont afflué vers la Syrie et l’Irak, dont plus de 5.000 Occidentaux.
Syrie : « Moscou veut conjuguer démonstration de puissance et réalisme diplomatique »
Directeur de l'Ifri, Thomas Gomart a assisté au récent discours de Vladimir Poutine devant le club Valdaï. Il décrypte la politique du Kremlin, en particulier sur le dossier syrien.
La Russie, une puissance faible ou forte ?
En Syrie, le régime de Bachar el-Assad regagne du terrain grâce aux frappes russes. En Ukraine, le jeu trouble de Moscou empêche toute stabilisation du pays. Que cherche vraiment Vladimir Poutine, dont les ressources s’estompent avec la baisse des prix du pétrole. Le président russe a-t-il les moyens de son ambition : remettre durablement son pays sur le devant de la scène mondiale ? La Russie est-elle une puissance forte ou faible ?
Invités :
- Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur, responsable du Centre Russie/NEI de l'IFRI. Coordinatrice du numéro de la revue Politique étrangère consacrée à «La Russie, une puissance faible ?»
- Isabelle Facon, maître de conférences à la Fondation pour la recherche stratégique
- Olga Kokorina, vice-présidente de l’Association «Russie-Libertés»
- Zoïa Svetova, journaliste au site «Russie ouverte» en ligne de Moscou
Que faire de la Russie ? Que faire avec la Russie ?
La confusion des Occidentaux face à l’intervention russe en Syrie serait distrayante si elle ne révélait une mécompréhension de la politique russe, à un moment où leur impuissance au Moyen-Orient se fait plus claire.

Les hackers mercenaires, une ruse de Poutine pour espionner l'Occident ?
La société de sécurité F-Secure met en lumière les agissements d'un groupuscule de hackers russes, surnommé "Dukes", qui a infecté des milliers d'ordinateurs dans le monde, surtout en Occident, et qui officierait pour Vladimir Poutine depuis sept ans.
Syrie : le pari risqué de Moscou
L’histoire se répéterait-elle ? En 1956, le coup d’éclat diplomatique de l’URSS lors de la crise de Suez détourna l’attention des Occidentaux de la répression de l’insurrection de Budapest par l’Armée rouge. Six décennies plus tard, l’affirmation russe en Syrie se produit alors même que se fixe le front ukrainien, permettant à Vladimir Poutine de tester la fermeté des Occidentaux tout en ayant les coudées plus franches dans le Donbass.

En Syrie, la Russie veut contenir ses djihadistes
Le directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri) expose les raisons qui conduisent le Kremlin au renforcement de sa présence militaire sur le littoral syrien.
L'annonce d'une intensification des rotations russes en Syrie a suscité des réactions contradictoires. Pour les uns, cette implication supplémentaire compliquerait davantage la recherche d'une hypothétique solution politique. Pour les autres, elle annoncerait une convergence d'intérêts contre Daech entre les parrains du régime syrien (Iran et Russie), ceux des insurgés (Turquie et pays du Golfe) et les puissances occidentales.
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La Russie, une puissance révisionniste ?
Du raid sur Pristina (1999) à l’annexion de la Crimée (2014), Moscou entend montrer qu’elle ne se résigne pas à être une puissance de second rang se ralliant à des règles définies par d’autres.
Russie : de la « grande stratégie » à la « guerre limitée »
Au service d’une « grande stratégie », Moscou dispose d’abord de l’arme énergétique : mais l’effondrement des cours du pétrole et le conflit avec l’Ukraine la relativisent fortement. La dimension militaire, traditionnelle, est aujourd’hui limitée à la capacité de mener de « petites guerres » localisées. Reste la volonté d’ériger la Russie en puissance de valeurs contestant la primauté occidentale. Moscou joue ses cartes, mais il s’agit des cartes d’une puissance faible.
Que changerait une Crimée russe?
De la Crimée russophone à la Crimée Russe, il n'y a qu'un pas, que Vladimir Poutine pousse à franchir de tout son poids diplomatique. Mais que cela va-t-il changer pour les Criméens? Eléments de réponses avec Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la région.
Après le référendum favorable à 96,6% au rattachement de la Crimée à la Russie, le Premier ministre de Crimée, Sergueï Axionov, avait lancé dimanche à la foule en liesse: "Nous rentrons à la maison".
Ce que risque la France dans le bras de fer avec la Russie
"Avec Vladimir Poutine, on assiste à une repolitisation du monde, à l’instauration d’un système interétatique frictionnel", explique Thomas Gomart, directeur du développement stratégique de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il juge la situation liée à la crise ukrainienne "inflammable".
"Vladimir Poutine a beaucoup plus à perdre qu'à gagner"
L’annexion de la Crimée aura un coût très lourd, économiquement, estime Tatiana Kastoueva-Jean, de l’Institut français des relations internationales.
Putin é a peça-chave em crise da Crimeia
Vladimir Putin está com as cartas nas mãos. No auge do poder e com a popularidade em alta, o presidente da Rússia provocou o mais sério confronto com o Ocidente desde a Guerra Fria ao ocupar, no dia 27, a Península da Crimeia — um território da vizinha Ucrânia — sob a alegação de que a população russa residente na região estava em perigo. A ação levou-o de volta ao cenário internacional como o homem que detém a chave de mais uma crise. Recentemente, Putin já fora o coringa na crise do Ocidente com o Irã e a Síria. Onde ele vai parar?
Ukraine: les raisons du coup de force russe
Le grand entretien, présenté par Joseph Confavreux. Comprendre les enjeux de la crise ukrainienne. Avec Thomas Gomart, chercheur, directeur du centre Russie/NEI à l’IFRI, et Alexandra Goujon, politologue spécialiste de l'Ukraine et de la Biélorussie.
En Crimée, l'inévitable escalade?
La Crimée a déclaré mardi son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine, avant un référendum sur son rattachement à la Russie prévu dimanche. Les Occidentaux menacent de représailles si le scrutin a lieu. Jusqu'où peut aller le bras de fer diplomatique entre Russes et Occidentaux sur l'Ukraine?
Russie - Occident, le retour de la Guerre froide?
Moscou durcit le ton avec l’Ukraine et mobilise son armée en Crimée : un parfum de Guerre froide enveloppe les relations internationales. Impression ou réalité ? Vingt ans après l’effondrement de l’ex-URSS, peut-on encore parler de Guerre froide ? De confrontation des blocs ? Deux spécialistes confient leurs avis... divergents.
Les enjeux de la crise ukrainienne
Avant toute chose, il faut souligner la forte part d’émotivité de la diplomatie russe, qui remonte à la crise du Kosovo en 1998, et qui se greffe aux considérations politiques et stratégiques. Alors que nous pensions que le Kremlin s’attachait à développer une politique de « soft power », que l’organisation des jeux Olympiques de Sotchi devait parachever, afin de présenter la Russie comme un pays moderne, ce nouveau sursaut d’irrationalité est advenu. Pourquoi ?
Ukraine : les objectifs du Kremlin
Quels objectifs pour le Kremlin ?
Interrogé par Le HuffPost, Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), estime qu'il est "bien entendu délicat de prévoir la suite des événements en Ukraine, tant - pour paraphraser Angela Merkel - les parts d'irrationalité et d'émotion dans la réaction du Kremlin semblent, à ce stade de la crise, importantes".
La stratégie de Poutine et les Etats-Unis
Poutine et Obama rejouent-ils un épisode de la Guerre froide?
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