
Good Morning Weekend
Avec Éric Chol, directeur de la rédaction de Courrier International, Nicolas Hénin, auteur de "Jihad Academy" et Louis Keumayou, président du Club de l'Information Africaine.
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Crimée : les contradictions du discours russe
Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier.
En Ukraine, le Kremlin a-t-il réellement les moyens militaires de ses ambitions?
"Ce devrait être du grand spectacle militaire : si l'on en croit le ministère russe de la Défense, pas moins de 1500 parachutistes devraient être largués samedi dans la région de Pskov, frontalière de l'Estonie et de la Lettonie."
Poutine, apprenti sorcier
"Brandissant des pancartes «Je n'ai pas peur », des dizaines de milliers de Russes ont défilé dimanche à Moscou en mémoire de Boris Nemtsov, adversaire virulent du président Vladimir Poutine, dont l'assassinat vendredi a ravivé les inquiétudes concernant le sort de ceux qui critiquent le pouvoir."

Ukraine : guerre ou paix?
Tatiana Kastoueva-Jean sur Europe 1 jeudi 19 février à propos des accords de Minsk II et de la situation en Ukraine.
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A partir de 39'30''

Les accords de Minsk sur l'Ukraine sont-ils voués à l'échec ?
« Depuis l’accord conclu mercredi 11 février à Minsk, la ligne de démarcation entre l’armée ukrainienne et les séparatistes a changé avec la chute, qui était prévisible, de la ville de Debaltseve. »
Les relations germano-russes : entre changement de paradigme et maintien du statu quo
En 2014, les relations entre l’Allemagne et la Russie se sont dégradées, sinon du jour au lendemain, du moins en peu de temps. Les premières tensions sont apparues quelque temps avant l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, le soutien du Kremlin aux séparatistes, et l’intervention mal dissimulée de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine.

"Poutine a remis en question l'ordre de l'après-guerre froide"
"Tous les mécanismes sécuritaires sur lesquels reposait l’ordre de l’après-guerre froide ont été remis en question par l’annexion de la Crimée et la déstabilisation de l’Ukraine"

En Occident, personne n'est prêt à mourir pour Kiev
"Pour la politologue Tatiana Kastouéva-Jean, le sommet prévu demain à Minsk (Biélorussie) a peu de chance de déboucher sur un règlement du conflit entre Kiev et Vladimir Poutine."
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Похоже, есть план. Эксперты: Отвечает ли он интересам Украины?
"Ангела Меркель и Франсуа Олланд всерьез обеспокоились последними событиями на Востоке Украины и предприняли совместную инициативу ..."
Le soft power russe
Le soft power semble de plus en plus se développer au sein de la politique étrangère russe depuis le milieu des années 2000. La Russie ne semblait alors recourir qu'aux instruments plus traditionnels de politique étrangère. L’Institut pour la démocratie et la coopération, Russia Today, ProRussia Tv… sont autant d’institutions, de think-thanks et de médias destinés à la promotion d’une autre image de la Russie et qui font partie de cette « puissance douce » à la russe. Le développement, les objectifs, les outils, les paradoxes et incohérences, les échecs et ou réussites ainsi que les perspectives futures du soft power russe seront au cœur de cette émission.
Le parrain du régime de Kiev
Il semble si satisfait. Depuis quinze jours, Vladimir Poutine s'affiche avec un plaisir non dissimulé dans les enceintes sportives de Sotchi, où se déroulent ses Jeux olympiques pour lesquels le président russe s'est tellement impliqué. Comme si rien de grave ne se passait à quelque 1300 km de là, au coeur de Kiev, là où une centaine de manifestants sont encore morts hier, sous les balles des forces de sécurité aux ordres du président Viktor lanoukovitch.
Geneva II: The International Community's Last Stand?
Let's face it: on the surface, the Geneva II peace talks between President Bashar al-Assad's regime and the Syrian opposition seem to be dead from the start. If any consensus is to be reached on Geneva II, it is indeed its predetermined outcome – which Western, Arab and even Russian officials acknowledge mezzo voce.
Internet, enjeu de pouvoir entre les Etats-Unis et les "grands émergents"
Les instances qui gouvernent Internet ont affiché, début octobre, lors d'une réunion à Montevideo (Uruguay), leur désaveu des méthodes américaines, dont le programme de surveillance est devenu un scandale mondial. Certaines de ces organisations, dont celle chargée de gérer les ressources du réseau (adresses IP et noms de domaine), l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) et sa composante l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority), sont sous contrôle direct des Etats-Unis et souhaitent désormais s'en éloigner, pour devenir des instances réellement mondiales.
Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre
Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington
Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.
Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"
Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.
Syrie : comment Moscou a repris la main
Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
Syrie: les raisons de l'obstination de Poutine
A la veille du vote du Congrès américain sur une intervention militaire contre la Syrie, la Russie a encore une fois martelé son soutien au régime de Bachar el-Assad en marge de la réunion du G20 qui se clôturait vendredi 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine a réitéré son rejet d’une offensive sans un mandat de l’Onu, faisant état, en parallèle, d'une «opinion» selon laquelle les vidéos d'enfants tués lors des bombardements chimiques seraient une «compilation réalisée par des bandits liés à al-Qaida» —un pied de nez à l’argument et aux preuves présentées par les Etats-Unis et la France pour justifier leur recours à la force en Syrie.
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