Le cyberespace, l’autre champ de bataille entre Moscou et Washington
Alors que la coopération russo-américaine en Syrie semble de plus en plus difficile, Moscou et Washington ne cherchent pas à dissimuler l’état de quasi-guerre froide qui les anime dans le cyberespace. En juin, en pleine convention démocrate, la publication par WikiLeaks de 20 000 courriels, montrant combien l’appareil du parti a favorisé Hillary Clinton et a multiplié les coups bas pour discréditer son opposant, Bernie Sanders, avait suscité une grande confusion aux Etats-Unis. Or, derrière ce piratage informatique, les services américains avaient pointé la responsabilité de hackeurs russes, puis avaient ouvert une enquête sur l’existence d’une vaste opération d’influence du Kremlin visant à s’immiscer dans le scrutin présidentiel de novembre...
La Russie
Elections législatives, situation économique, politique extérieure de Poutine : où en est la Russie ?
Peut-on évaluer l'autoritarisme d'un gouvernement à sa politique numérique ? L'exemple russe
La politique numérique russe est significative à bien des égards. Elle est un décalque de la politique générale du Kremlin, avec un mélange entre la franchise autoritaire du grand empire et les sales coups du pays dominés, qui la rend si particulière. Mais en réalité, comment peut-on évaluer le niveau d’autoritarisme d’un pays à l’aune de sa politique numérique ?
La Russie face à une nouvelle « question d'Orient »
Le spectaculaire retour de la Russie au Moyen-Orient fait écho à des intérêts nationaux très concrets. En manoeuvrant entre les acteurs de la région, Moscou pense aux problèmes caucasiens, se pose en partenaire fiable et nécessaire de l'Occident, et affiche l'efficacité de sa puissance militaire.
Les radicaux de droite dans le conflit russo-ukrainien
Le conflit armé dans le Donbass qui a commencé au printemps 2014 a dès le début attiré les radicaux de droite, Russes comme Ukrainiens. Les groupes ultranationalistes organisés et les activistes isolés ont créé leurs propres formations de volontaires ou ont rejoint des structures déjà existantes.

Présidentielle américaine: pourquoi Poutine a intérêt à faire élire Trump
Après la publication de milliers d'emails confidentiels échangés dans le camp démocrate, de lourdes suspicions pèsent sur la Russie. Certains y voient la main de Vladimir Poutine, qui aurait intérêt à voir Donald Trump élu en décembre.
La gouvernance d’internet, entre émancipation contrariée et nouveaux défis
Âprement disputée tant elle cristallise des enjeux complexes, la gouvernance de l’internet est à la croisée des chemins. Entre la prise en compte des mutations technologiques et une nécessaire évolution vers plus de pluralisme et de transparence, elle reste un objet de conflictualité internationale.
« Poutine veut prendre sa revanche sur l'Occident »

La Russie est-elle une «menace» pour l'Otan ?
Au total, la Russie peut-elle être considérée comme une menace ou un partenaire? «La question est plutôt de se demander si ce pays produit de la stabilité ou de l'instabilité ?», souligne Thomas Gomart, le directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI) qui participait au sommet de Varsovie en tant qu'expert. «C'est un partenaire parce que sans la Russie, le règlement de grands sujets globaux, comme l'Iran ou la Syrie n'est pas possible. Mais c'est en même temps un adversaire parce que ce pays adopte une attitude agressive, notamment en Ukraine, et intrusive, dans certaines capitales européennes»...
Hillary Clinton's Email "Scandal": How will it affect the election?
Hillary Clinton est confrontée depuis le début de la campagne à l'affaire du serveur d'email privé dont elle s'est servie lorsqu'elle était Secrétaire d'état. Bernie Sanders ne se retire pas de la primaire démocrate car il pense qu’elle pourrait encore être mise en jugement à cause de cette affaire. Est-ce réaliste de sa part ? Quels sont les poursuites, judiciaires ou autre, en cours et les risques pour la candidate ? Quels sont les effets du scandale sur la campagne ?
Article à lire en anglais: cliquer ici.
"Восстановление исторической справедливости"
Похоже, что в историческом противостоянии с Россией Украине удалось выиграть одну важную битву. Впервые глава украинского государства приглашен для участия в церемонии празднования высадки союзных войск в Нормандии. Как писал «День», приглашение российского президента Владимира Путина на это мероприятие вызвало возмущение у французской общественности.
Le pari risqué de Vladimir Poutine
A la faveur de la crise ukrainienne, le repositionnement de la Russie prend un tour paradoxal. Moscou conçoit désormais ses relations avec l'Europe (55 % de son commerce exterieur) en termes de sécurité et celles avec la Chine (11 % de son commerce exterieur) en termes diplomatiques : la première désarme, alors que la seconde s'arme.
L'annexion de la Crimée a entraîné un isolement diplomatique que Moscou entend rompre grâce à Pékin. La récente visite de Vladimir Poutine en Chine symboliserait le changement de portage géopolitique de la Russie. Cette lecture est confirmée par plusieurs points. La Chine est devenue le premier partenaire de la Russie avec un volume d'échange de 90 milliards de dollars annuels. Dans le domaine énergétique, Moscou et Pékin viennent d'annoncer un mégacontrat gazier estimé a 400 milliards de dollars sur trente ans.
Ukraine : la mémoire "sélective" de Poutine
En Russie, c’est le 9 mai, et non le 8 mai comme chez nous, qu’on commémore la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. Y compris en Crimée, fraîchement passée sous autorité russe, où la ville de Sébastopol accueille vendredi une parade militaire. Le président russe Vladimir Poutine pourrait bien s’y rendre en personne. Drôle d'idée, pour son premier déplacement dans la péninsule depuis le rattachement. Mais rien d’étonnant dans un pays qui, "en ce moment, instrumentalise la mémoire historique à des fins politiques", analyse pour Europe 1 Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du centre Russie/NEI à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Ukraine : Poutine recule-t-il ?
À trois semaines de l’élection présidentielle, l’Ukraine connait une nouvelle vague de violences dans l’Est. Pourtant, la Russie, accusée d’organiser la déstabilisation du pays, fait des gestes d’apaisement. Vladimir Poutine annonce le retrait de ses troupes stationnées à la frontière et appelle les séparatistes pro-russes de Donetsk à reporter le référendum du 11 mai. Espoir de sortie de crise ou intox ? L’Ukraine arrivera-t-elle à éviter la guerre civile ?
"Avec Poutine, tout peut arriver"
En Ukraine, la guerre civile est-elle inévitable ?
- Il y a tous les éléments pour une guerre civile... mais aussi pour un conflit entre Etats. Car on devine bien sur le terrain la présence de forces internationales.
L'influence que la crise ukrainienne pourrait avoir sur le conflit en Syrie
Le rattachement de la Crimée à la Russie, les sanctions, les mouvements de troupes aux frontières, les sécessionnistes de l'est... Une nouvelle «guerre froide» oppose la Russie aux Occidentaux en Ukraine. Quel rôle peut-elle avoir dans d'autres foyers «chauds», et notamment la Syrie, où le conflit –dans lequel la Russie et les Etats-Unis ont un rôle majeur– est entré dans sa quatrième année?
Sanctions: le pas de deux Europe-États-Unis
En pointe désormais sur le dossier, Barack Obama a expliqué que le nouveau train de sanctions avait pour but d'inciter Vladimir Poutine a cesser d'alimenter la rébellion dans l'est de l'Ukraine. Le président des Etats-Unis dit avoir « en reserve » des mesures plus importantes en cas d'invasion.
Ukraine : pourquoi Poutine se sent invincible
Pour espérer freiner l'avancée des milices pro-russes, qui se sont emparées lundi d'une nouvelle ville (Kostiantynivka) dans l'est de l'Ukraine, l'Occident a décidé de déployer une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie. Lundi, l'Union européenne a ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à sa liste des personnalités visées par des gels d'avoirs et interdictions de visa pour l'UE tandis que les États-Unis ont sanctionné sept nouveaux responsables russes et dix-sept sociétés, tous jugés proches de Vladimir Poutine.
En Russie, la thèse du complot fasciste prospère
La conviction que l'Ukraine a été victime d'un coup d'Etat pour le compte de fascistes est largement partagée en Russie. Si Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine, son opinion publique ne soulèverait sans doute aucune objection dans un premier temps. Car, selon le « récit » en vigueur actuellement en Russie, le changement de régime à Kiev est le fruit d'un complot fasciste voire néonazi.
Mais comment faire plier Poutine ?
Rien ne semble en mesure d'arrêter Vladimir Poutine Les intentions du président russe en Ukraine sont loin d'être claires. La situation à l'est du pays, dont certaines villes souhaitent ardemment être rattachées au grand frère russe, ajoute au chaos. Les nouvelles autorités de Kiev, pro-européennes, l'accusent carrément de fomenter ces troubles dans l'Est et redoutent, comme nombre de pays de l'Ouest, que Poutine annexe ce pays comme il l'a fait en deux temps trois mouvements en Crimée.
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